Cette nouvelle technique s’insère dans le cadre du projet européen BIOCOP, intitulé « New technologies to screen multiple chemical contaminants in foods », du sixième programme-cadre de l’UE consacré à la sécurité et à la qualité alimentaire. L’équipe de l’Institute of Agri-Food and Land Use (IAFLU) a mis au jour cette technologie de biocapteurs, pour détecter les toxines potentiellement dangereuses dans crustacés et mollusques.
Le changement climatique entraîne des problèmes émergents de toxines, avec des épisodes toxiques récurrents. Sécrétées par des algues telles que les dinoflagellés, ces toxines paralysantes, dont la plus connue est la saxitoxine (STX), constituent un réel danger pour les consommateurs. 25% des personnes qui sont empoisonnées décèdent en effet suite à leur ingestion accidentelle.
Ce nouvel outil permet de supprimer les toxines des crustacés avant qu’ils n’entrent dans la chaîne alimentaire. Le test détecte en fait les poisons paralytiques qui peuvent être présents dans les crustacés, en se basant sur les «protéines de détection» pour trouver les quantités les plus faibles de toxines dans plusieurs crustacés, tels que les pétoncles, les huîtres et les moules.
Le contrôle sanitaire devient désormais plus rapide et plus fiable, avec un temps de traitement des toxines réduit à trente minutes.
Source: CORDIS Europa, 11/01/2011.