Aujourd’hui, plusieurs instances encouragent le partage électronique de données entre les différents professionnels de la santé qui traitent un même patient. La VBVD (l’association des diététiciens néerlandophones de Belgique) a donc abordé le sujet de l’e-health lors de sa journée d’étude, le 30 novembre 2017.
Une plate-forme partagée, sur laquelle divers acteurs de la santé peuvent consulter, compléter et modifier le dossier de leurs patients en un clic, et grâce à laquelle les membres de l’équipe multidisciplinaire peuvent se contacter facilement. Est-ce une utopie ou plutôt un projet d’avenir? e-Health relève le défi.
Électronique et multidisciplinaire
Les approches collaboratives pour soigner ou suivre un patient ont déjà fait leurs preuves. Les services d’e-Santé peuvent encore renforcer l’efficacité de ces collaborations. Le patient est au centre de ces services et, sur le long terme, les soins sont finalement améliorés.
Grâce à ce système, des informations telles que le diagnostic, les données de la recherche, le traitement et les objectifs à atteindre sont accessibles à tous les professionnels qui en ont besoin. Ces informations sont à chaque fois mises à jour à l’aide des données les plus récentes. En outre, ce système facilitera la communication entre les personnes concernées et renforcera la transparence.
Ultra sécurisé mais convivial
Le développement de la plate-forme constituera probablement un obstacle de taille. En effet, cette plate-forme devrait idéalement être accessible à toutes les parties concernées et, dans le même temps, être ultra sécurisée, de façon à ce que les professionnels soient les seuls à avoir accès aux données des patients qu’ils soignent. Elle devrait également être conviviale et compatible avec les logiciels déjà installés.
e-Health offre de nombreux avantages et contribue au développement de meilleurs soins de santé. Car, idéalement, ce secteur doit, comme le reste du monde, se mettre à la numérisation. Fini, tout ce papier! Même les ordonnances arriveraient chez le pharmacien via «the cloud». Et le patient? Il pourrait tout suivre via une application!