La collation est souvent déséquilibrée, alors qu’elle peut avoir son utilité. C’est ce que révèle le sondage sur la collation menée par Food in Action et le groupe Bel auprès de professionnels de la nutrition. Il apparait également que le fromage peut parfaitement trouver sa place dans une collation utile, à condition de faire attention aux portions.
Trop souvent sucrée ou peu équilibrée, et prise sous le couvert des émotions (surtout chez les patients francophones), les professionnels de la nutrition reconnaissent pourtant que la collation à sa place dans une alimentation équilibrée. Voyons de plus près ce qui entre dans les critères de la collation, selon ces professionnels.
Quel est l’intérêt de la collation ?
Francophones et néerlandophones s’accordent sur les deux nutriments clé à prioriser dans une collation : les fibres arrivent en tête, suivi par les protéines. En troisième position, ce sont les glucides pour les francophones, et la vitamine C pour les néerlandophones. Ces réponses correspondent bien avec les familles alimentaires qui sont souvent à la base d’une collation équilibrée, à savoir un fruit, un produit céréalier complet et un produit laitier.
Pour ce qui relève des produits laitiers, les professionnels de la nutrition s’accordent sur leurs principaux atouts, à savoir l’apport en calcium et en protéines. Mais d’un autre côté, ils considèrent que les sucres, les matières grasses et le manque de fibres peuvent être des inconvénients.
Comment choisir sa collation ?
Les critères de choix avancés par les professionnels de la nutrition varient selon la langue. Chez les francophones, c’est la teneur en sucres ajoutés qui est le premier critère (pour 70,5 % des interrogés. Cela n’est pas étonnant sachant que le sondage a montré que les francophones prenaient plus souvent une collation sucrée que les néerlandophones. Le degré de transformation de la collation arrive en deuxième position (55,2 %).
Chez les néerlandophones, c’est la teneur en fibres de la collation qui arrive largement en tâte (83,1 %), suivi de la teneur en protéines (55,2 %).
Se rassasier entre deux repas
Les professionnels interrogés voient les produits laitiers dans une collation recommandée dans de nombreuses situations, tant chez l’enfant que chez l’adulte. Plus précisément, ils s’accordent pour leur trouver une place chez un adulte qui cherche à se rassasier entre deux repas (76 % des Nl, 73 % des Fr).
Pour le fromage, plus de 73 % des francophones et 55 % des néerlandophones considèrent que le fromage constitue une collation de choix. Quant aux groupes cibles chez qui le fromage constitue une collation de choix, les professionnels répondent en première position les adultes, ainsi que les personnes présentant un surpoids/une obésité.
Donc « oui », le fromage peut certainement trouver une place dans une collation utile. Bien entendu, tout en gardant la portion, donc l’apport en matières grasses et en énergie sous contrôle…
En collaboration avec le groupe Bel
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