Contrairement aux parents laxistes, les parents attentifs et consciencieux veillent à ce que leur enfant se dépense une demi-heure de plus par jour.
L’université d’Oregon s’est penchée sur le lien entre le mode d’éducation et un comportement sédentaire. Pour ce faire, elle a réparti un groupe de 200 familles en quatre catégories, allant progressivement d’un groupe où l’autorité est bien présente à un groupe où les parents adoptent une attitude plus permissive.
Indépendamment du style d’éducation, les chercheurs ont observé une moyenne de 4 à 5 heures d’inactivité, auxquelles viennent s’ajouter les heures consacrées aux repas et au sommeil. Les résultats de l’étude montrent en outre que dans le groupe de parents laxistes, les enfants passent en moyenne une demi-heure de plus devant la télévision ou un autre écran.
Les chercheurs y voient une évolution alarmante, d’autant qu’ils constatent que le comportement inactif peut durer une heure de plus le week-end dans la catégorie des parents qui s’investissent le moins. Le comportement sédentaire va à l’encontre de la nature même de la plupart des jeunes enfants. Un professeur de psychologie sociale qui a participé à l’étude indique que le degré d’activité des enfants baisse au fur et à mesure qu’ils progressent dans leur cursus scolaire. Cette évolution est à déplorer, l’exercice physique dès le plus jeune âge étant essentiel, non seulement pour jeter les bases d’un mode de vie sain et actif, mais aussi pour développer la conscience de soi, le cerveau et, plus généralement, les connaissances d’un individu.
Une étude complémentaire menée auprès du même groupe a analysé la manière dont les parents incitent l’enfant à faire de l’exercice. D’après les résultats, une participation active aux jeux avec l’enfant, mais aussi le simple fait de l’encourager sont susceptibles d’influencer positivement son degré d’activité.
Source: Skouteris H., Early Child Development and Care, Volume 182, Issue 8, 2012.