Les effets bénéfiques du yaourt et des fibres sont bien documentés dans la prévention de maladies comme le diabète de type 2 ou le cancer colorectal. Une étude internationale élargit ce périmètre protecteur à une réduction du risque de cancer du poumon. À la condition de consommer les deux conjointement.
Yaourt et fibres sont des indicateurs santé rarement associés
De nombreuses études rapportent des effets positifs pour une consommation régulière de yaourt pour la santé. Le produit laitier est d’ailleurs l’un des rares à pouvoir arborer une allégation de santé reconnue par l’EFSA dans le cadre de l’intolérance au lactose. Mais son action favorable la plus remarquable est sans conteste la diminution du risque de diabète, forte d’un large consensus d’études de qualité. Le Fonds Mondial de Recherche contre le Cancer (FMRC ou WCRF) lui reconnaît également, à l’instar des fibres et de l’ensemble des produits laitiers, une évidence scientifique forte dans la réduction du risque de cancer colorectal.
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Mais rares sont les études qui montrent des associations bénéfiques pour la santé par la combinaison d’une consommation régulière de yaourt et de fibres alimentaires, en particulier dans le domaine des cancers. Les nouvelles données de cette étude portent sur un large échantillon de 1,4 million d’adultes vivant aux États-Unis, en Europe et en Asie. Elles suggèrent que cette association peut également protéger contre le développement de cellules cancéreuses du poumon.
Un effet sur le cancer du poumon pour tous les patients, y compris les fumeurs
Dans cette nouvelle étude, les participants ont été divisés en cinq groupes, en fonction de leur niveau de consommation de fibres et de yaourt. Les résultats indiquent que les personnes ayant la plus forte consommation simultanée de yaourt et de fibres présentaient un risque de cancer du poumon réduit de 33% par rapport au groupe qui n’en consommait pas ou peu.
Fait intéressant, cette association vis-à-vis du cancer du poumon demeure robuste quel que soit le profil de consommateur: qu’il soit actuellement fumeur, ancien fumeur, non-fumeur, un homme, une femme ou quelle que soit son origine. Pour les auteurs, si le mécanisme de cette protection reste à élucider, les probiotiques et prébiotiques associés à ces catégories d’aliments, via leurs interactions avec le microbiote intestinal, sont probablement impliqués dans la prévention de la maladie.
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