Le Fonds Mondial de Recherche contre le Cancer (FMRC) vient de publier une mise à jour de son analyse continue des associations entre alimentation, nutrition, activité physique et cancer. Cette nouvelle mouture concerne cette fois le cancer ovarien et montre que la taille élève le risque.
Depuis 2007, le FMRC poursuit de manière continue son analyse de la littérature scientifique sur les relations entre mode de vie et prévention du cancer. Ce travail de fond aboutit pratiquement chaque année à de nouvelles recommandations pour un type spécifique de cancer. Cette année, les experts du FMRC se sont penchés sur le cas du cancer ovarien.
Leurs conclusions révèlent qu’il existe aujourd’hui un faisceau d’arguments convaincants établissant un risque plus élevé de cancer ovarien chez les femmes de grande taille. La taille en elle-même ne serait pas responsable, mais davantage la croissance linéaire entre la naissance et l’atteinte de la taille adulte définitive. Celle-ci (et donc la taille finale), serait déterminée par la génétique, certains facteurs hormonaux et environnementaux, ainsi que par l’influence de certains nutriments, des facteurs encore mal caractérisés.
Le rapport précise aussi que l’adiposité serait un facteur probable prédisposant au risque de cancer ovarien. Les évidences suggérant un rôle protecteur de l’allaitement maternel sont à ce jour encore trop limitées.
Quant au rôle de certains aliments ou nutriments en particulier (fruits, légumes, viande rouge, œufs, produits laitiers, fibres, vitamine C,…), le panel d’experts conclut aujourd’hui qu’il est encore prématuré d’établir un lien de cause à effet.