Au-delà de 50 ans, faut-il prendre des compléments alimentaires ? Rien ne remplace un régime varié et équilibré, mais avec l’âge certains paramètres sont à prendre en considération : changements métaboliques, prise de médicaments, poids, présence de maladies, genre, etc.
La question des compléments alimentaires divise. Pour tenter d’y voir plus clair, examinons :
- Ce que dit la science
- Les paramètres à prendre en considération
- Les avantages d’une forme sublinguale comme DB-Folin
La science atteste que l’âge, l’état de santé général ou la prise de médicaments peut affecter l’absorption des nutriments ou augmenter les besoins de l’organisme en certains nutriments. Mais il est évident que la variabilité individuelle, le sexe et le mode de vie exercent aussi une influence sur la nécessité de prendre ou non des compléments alimentaires. Ce qui est sûr, c’est que passé 50 ans, surtout si on prend des médicaments, mieux vaut consulter un professionnel de la santé et/ou un diététicien agréé pour objectiver les besoins individuels, plutôt que de s’auto-prescrire des compléments alimentaires à l’aveugle.
Compléments alimentaires : que dit la science ?
La science s’accorde à dire qu’une alimentation saine et équilibrée suffit, en général, à couvrir les besoins de l’organisme. Et que les compléments alimentaires ne doivent pas se substituer à une alimentation équilibrée riche en fruits, légumes, céréales complètes, protéines maigres et graisses saines. D’autant que les compléments alimentaires ne peuvent pas reproduire l’effet matrice des aliments et offrir des bénéfices identiques.
Néanmoins, au-delà de 50 ans, la science reconnaît que les besoins nutritionnels changent et qu’il peut être intéressant de veiller aux apports en vitamines telles que :
- Vitamine D et calcium
- Folate
- Vitamine B12
Chaque comprimé de DB-Folin contient 1000 ui (25 mcg) de vitamine D3, 200 mcg de vitamine B12 et 400 mcg de folate.
et en nutriments tels que :
- Magnésium
- Oméga-3
- Protéines
- Fer
Lire aussi : Personnes âgées et vitamine D : quelle dose ?
Ces évolutions sont en grande partie liées au métabolisme, à la prise de certains médicaments, à la santé gastro-intestinale et l’état général de santé.
Exemples pour la vitamine B12 :
- Avec l’âge, le système digestif peut être moins performant et voir sa production d’acide gastrique et l’activité de ses enzymes digestives Ce qui influence l’absorption de la vitamine B12 (mais aussi celles du calcium et du fer). Si une supplémentation est envisagée, il est préférable de choisir des formes galéniques plus faciles à absorber pour ce type de nutriments.
- Les problèmes digestifs causés, entre autres, par Helicobacter pylori peuvent aussi être à l’origine d’une malabsorption de la vitamine B12 contenue dans les aliments en raison de l’inflammation que provoque cette bactérie.
- La prise de médicaments antiacides comme les inhibiteurs de la pompe à proton (ou IPP) et les antagonistes des récepteurs de l’histamine 2 prescrits pour traiter les problèmes de reflux gastro-oesophagien et d’ulcère gastro-duodénal ralentissent, quant à eux, la libération de l’acide gastrique et interfèrent avec l’absorption de la vitamine B12. Ce qui peut entraîner des déficits.
Lire aussi : La metformine menace le statut de la vitamine B12
Une différence de genre ?
L’homme et la femme sont-ils égaux sur le plan de l’absorption des nutriments ? C’est ce qu’a tenté de savoir une étude conduite auprès de 500 adultes caucasiens vivant à Naples (250 hommes et 250 femmes) répartis de manière égale en fonction de 5 catégories d’indice de masse corporelle ou IMC, en mesurant les taux de vitamine D dans les deux sexes. Précisons que tous avaient les mêmes habitudes d’exposition au soleil et qu’aucun ne prenait de suppléments de vitamine D.
Les résultats ont montré que les taux de vitamine D étaient significativement plus élevés chez les hommes que chez les femmes dans tous les groupes d’IMC, avec une tendance à un pourcentage plus élevé de femmes présentant une carence en vitamine D, définie comme <20 ng/ml (<50 nmol/L). Les chercheurs ont aussi constaté une tendance à la baisse des taux de vitamine D avec l’augmentation de l’IMC.
Sachant qu’un Belge sur deux est en surpoids et que le poids a tendance à augmenter avec l’âge avant d’atteindre un pic vers 65-74 ans, il faut rester vigilants. D’autant que l’ensoleillement n’est pas le même qu’à Naples !
La vitamine D est, en effet, essentielle à la santé osseuse (absorption du calcium, du phosphore et du magnésium) et contribue au fonctionnement normal du système immunitaire. Elle est donc capitale au-delà de 50 ans. D’autres études montrent aussi que les personnes plus âgées ont un risque plus élevé de carence en vitamine D du fait d’une diminution de la synthèse cutanée de la vitamine D et d’une moindre exposition au soleil.
Comme une carence en vitamine D peut entraîner de l’ostéoporose et augmenter le risque de fractures, il est conseillé d’en parler avec son médecin ou diététicien.
Découvrir aussi : L’infographie : l’essentiel sur la vitamine D
A ne pas négliger chez les + 50 ans
- Prise de médicaments et interactions médicamenteuses => troubles d’absorption
- Vit D: corticoïdes (usage à long terme) – certains anticonvulsivants (phénytoïne) – inhibiteurs calciques utilisés dans le traitement de l’hypertension et des pathologies cardiaques
- Vit B12: metformine (antidiabétique) – IPP (inhibiteurs de la pompe à proton) et antagonistes des récepteurs de l’histamine 2 utilisés dans les pathologies gastro-intestinales
- Folate: méthotrexate (maladies auto-immunes) – certains anticonvulsivants (phénytoïne) – sulfasalazine (anti-inflammatoire) utilisé dans les maladies inflammatoires de l’intestin
- Habitudes alimentaires
- Diminution de la variété des aliments consommés, régimes restrictifs (véganisme, mono-cures…), suppression de certaines catégories d’aliments etc.
- Difficultés à manger (prothèse dentaire mal adaptée, troubles de déglutition, etc.)
- Autres : difficultés économiques, solitude, etc.
Face à ces situations chez les patients de plus de 50 ans, les professionnels de santé (médecins généralistes, diététiciens, nutritionnistes, gastro-entérologues, etc.) peuvent juger intéressant de conseiller la prise d’un complément alimentaire facile à prendre et à absorber.
DB-folin figure parmi les compléments alimentaires susceptibles de répondre à ces critères.
Il se présente sous forme de comprimés sublinguaux renfermant chacun 1000 ui (25 mcg) de vitamine D3, 200 mcg de vitamine B12 et 400 mcg de folate.
DB-folin ne contient ni sucre, ni aspartame, ni sel, ni gluten, ni lactose, ni ingrédient issu de manipulations génétiques.
La prise d’un comprimé par jour le matin (avant ou après le petit déjeuner) est généralement recommandée, mais elle peut -être majorée suivant l’avis du prescripteur.
Sources
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National Institutes oh Health (NIH), office of dietary supplements. Vitamin B12, consulté en septembre 2023. https://ods.od.nih.gov/factsheets/VitaminB12-HealthProfessional/#h6
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Muscogiuri G. et al., Nutrients2019, 11(12), 3034; https://doi.org/10.3390/nu11123034
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Health Interview Survey, Sciensano, 2018. https://www.sciensano.be/fr/projets/enquete-de-sante