Tels sont les principaux résultats d’une étude portant sur quelque 67.470 femmes enrôlées dans la Nurses’ Health Study au début des années quatre-vingt, alors qu’elles avaient entre 34 et 59 ans. Après un suivi de 26 ans, les chercheurs de l’École de Santé Publique de Harvard ont recensé 672 cas de cancer de l’endomètre, et recoupé ces données avec celles de la consommation de café.
Leur analyse révèle que celles qui consomment quotidiennement une moyenne de 4 tasses ou plus de café affichent un risque de cancer de l’endomètre qui est 25% plus bas que celles qui en boivent moins d’une tasse par jour.
Aucune association n’apparaît pour le café décaféiné, mais il n’est pas exclu que ce soit en raison de la proportion restreinte de femmes qui optent régulièrement pour ce type de café. Pour le café avec caféine, l’association apparaît déjà à partir de 2 tasses par jour. Le thé n’est quant à lui pas associé au risque de cancer de l’endomètre.
L’effet protecteur du café pourrait résider dans la modulation d’hormones, telles que les strogènes et l’insuline. Les auteurs concluent que le café pourrait faire partie d’une stratégie de prévention pour réduire le risque de ce type de cancer, tout en précisant que l’ajout de sucre et de crème pourrait annuler les bénéfices potentiels.
Source : Je H. et al., Cancer Epidemiol Biomarkers Prev., 2011 Dec; 20(12): 2487-95.