Contrairement à ce que l’on croit, une étude effectuée chez les Britanniques âgés de plus de 50 ans révèle que le statut socio-économique n’affecte pas la quantité totale de fruits et légumes consommés, mais bien la diversité.
Assurer une consommation suffisante en fruits et légumes est un objectif nutritionnel majeur associé à une réduction du risque de nombreuses pathologies. Plusieurs études ont rapporté que la consommation de fruits et légumes tend à être plus faible dans les catégories de statut socio-économique bas. Mais cela ne semble pas être le cas chez les Britanniques âgés de 50 à 79 ans.
C’est ce que révèle une analyse des données britanniques de la cohorte EPIC, qui porte sur 9.580 adultes. Les résultats ne montrent aucune différence consistante de facteurs économiques sur la quantité de fruits et légumes, à l’exception du niveau d’éducation chez l’homme, associé à une consommation plus importante de fruits et légumes.
Mais les chercheurs se sont aussi intéressés à la diversité du panier «fruits et légumes». Et là, une différence apparait clairement selon la classe sociale. Des difficultés financières sont associées de façon indépendante à une plus faible variété dans la consommation de fruits et légumes, chez les femmes comme les hommes.
La diversité étant aussi une caractéristique associée à l’effet protecteur de fruits et légumes, les auteurs appellent à s’intéresser aux barrières à lever pour favoriser cette diversité chez les personnes âgées.