La consommation de 5 ou plus de portions de yaourt par semaine dans le cadre d’une alimentation équilibrée est associée à une réduction du risque de développer une pression sanguine élevée.
Cette nouvelle étude, conduite par des chercheurs de la Boston University School of Medicine, a examiné les effets à long terme de la consommation de yaourt sur la pression sanguine chez des adultes d’âge moyen.
Trois grandes cohortes (Nurses’Health Study -NHS- I et II et Health Professionals Follow-up Study) ont été suivies pendant 18 à 30 ans, période au cours de laquelle près de 75.000 cas de pression sanguine élevée sont apparus.
Les femmes surtout
Les femmes des deux cohortes NHS qui mangeaient 5 ou davantage de yaourts par semaine voient leur risque de développer une pression sanguine élevée réduit de 20%, par rapport à celles qui en mangent une portion par mois.
Chez les hommes, rien de significatif ne se dégage au global, ce qui pourrait être dû au fait que la consommation de yaourt est plus faible que chez les femmes.
Dans un contexte d’équilibre
Une analyse plus poussée révèle que cet effet du yaourt sur la pression sanguine est plus marqué lorsque l’alimentation est plus équilibrée (avec notamment plus de fruits, légumes, noix et légumineuses), évaluée avec le score DASH.
Ainsi, les femmes et les hommes avec le score DASH le plus élevé et qui consomment 5 ou plus de yaourts par semaine voient leur risque de développer une pression sanguine élevée diminué de près d’un tiers (31%). Des effets favorables sur la pression sanguine apparaissent aussi pour le lait et le fromage, mais dans une mesure moindre que pour le yaourt.