Le tour de taille est une mesure aisée à prendre qui en dit long sur les risques encourus par l’accumulation de graisses au niveau de l’abdomen. Désormais, il fait l’objet d’un message simplifié, mais non moins pertinent.
Le rapport entre le tour de taille et la taille constitue un bon indicateur de l’accumulation centrale de graisses, et on s’accorde à reconnaître que c’est un meilleur facteur prédictif des risques sanitaires que la teneur totale en graisses de l’organisme. Des chercheurs britanniques proposent désormais un nouveau repère très simple à communiquer, à savoir maintenir le tour de taille en dessous de la valeur de la moitié de sa taille. Ils en sont arrivés là après avoir menés une étude systémique de 78 études portant sur le rapport tour de taille/taille, le tour de taille seul ou la masse grasse comme facteurs prédictifs de diabète et de maladies cardiovasculaires.
Vingt-deux de ces études ont montré que le rapport tour de taille/taille et le tour de taille prédisaient significativement mieux les issues métaboliques que l’indice de masse corporelle (BMI). Une conclusion confortée par les observations d’études cross-sectionnelles. Les données montrent que le rapport tour de taille/taille et taille prédisent de manière similaire le risque de diabète et de maladies cardiovasculaires, et cela, de manière bien plus forte que – et indépendante du- BMI. Cependant, une analyse plus poussée (AUROC) indique que le rapport tour de taille/taille s’avère plus utile le screening. Contrairement aux repères du tour de taille, l’objectif qui consiste à maintenir le tour de taille sous la moitié de la taille est valable pour les deux sexes.
SOURCE : Aschwell M et al. II World Congress of Public Health Nutrition, Alfândega, Porto, Portugal 23-25 September, 2010