Les États-Unis et le Royaume-Uni présentent le plus haut taux d’obésité parmi les 34 nations membres de l’OCDE. Et les prévisions à 2030 sont plus alarmantes encore.
Le journal The Lancet évoque les chiffres impressionnants de cette épidémie qui continue son ascension vertigineuse, et presque inéluctable.
De 2008 à 2030, les prévisions tablent sur une augmentation de 99 millions à 164 millions d’obèses aux États-Unis. Au Royaume-Uni, cette progression irait de 15 millions à 26 millions d’individus sur le même lapse de temps.
D’autres chiffres sur la période donnent aussi le tournis :
– Le taux d’obésité US devrait varier de 32 à 50 % chez l’homme et de 35 à 52 % chez la femme
– De l’autre côté de la Manche, ces chiffres passeraient de 26 à 41 % chez l’homme et de 26 à 43 % chez la femme
– Le coût des pathologies associées à l’obésité devrait représenter une augmentation de 66 milliards de dollars par an d’ici à 2030, soit 2.6 % de l’ensemble des dépenses de santé.
– Au Royaume-Uni, ces mêmes chiffres évolueraient respectivement à 2 milliards de livres et 2%
– Aux États-Unis, l’augmentation de l’obésité d’ici à 2030 signifierait en moyenne : 7.8 millions de cas supplémentaires de diabète, 6.8 millions de cas supplémentaires de maladies cérébro- et cardiovasculaires et 539000 cas supplémentaires de cancer.
– Au Royaume-Uni , les mêmes estimations donnent : 668000 cas de diabète, 461000 cas de maladies coronaires et 130000 cas de cancer supplémentaires.
A l’échelle de l’évolution, ces chiffres sont spectaculairement anormaux et illustre l’urgence extrême de la situation!