De nouvelles recherches montrent qu’apprendre à manger en pleine conscience a des répercussions favorables sur la glycémie et les lipides sanguins après plus d’un an.
C’est le principe de manger en pleine conscience, c’est-à-dire être particulièrement à l’écoute des signaux associés à la prise de nourriture, prendre conscience de ce que l’on mange, en quelles quantités, et pourquoi.
À l’écoute de la nourriture
Dans cette nouvelle étude conduite par Jennifer Daubenmier, de la University of California à San Francisco, 200 adultes obèses ont été assignés de façon aléatoire à une intervention de pleine conscience ou à un programme d’attention plus classique (contrôle) pendant 5,5 mois.
Les deux groupes ont reçu des informations sur l’alimentation et l’activité physique, mais les patients du groupe « pleine conscience » ont eu en plus des séances de méditation, et ont appris à être plus à l’écoute lors de la prise de nourriture. Tous ont ensuite été suivis pendant 1 an après la fin de l’intervention.
Glycémie, triglycérides et HDL
18 mois après le début de l’intervention, les deux groupes ont perdu du poids, avec une tendance à une perte plus élevée dans le groupe pleine conscience (4,3% du poids initial), mais sans atteindre le seuil de signification.
Cependant, les auteurs ont trouvé, chez les patients «pleine conscience», des effets plus favorables pour la glycémie à jeun et le rapport triglycérides/cholestérol HDL, suggérant un bénéfice sur le risque de diabète de type 2 et le risque cardiovasculaire.