Toujours populaires en raison de leurs résultats spectaculaires et rapides, les substituts de repas et régimes protéinés suscitent néanmoins de nombreuses interrogations. S’ils sont aisément accessibles aux consommateurs, quelle approche le professionnel doit-il adopter vis-à-vis de ces produits?
Il custom writing paper n’est pas facile de perdre du poids grâce à un régime hypocalorique « classique », qui contient les quantités recommandées des différents macronutriments et qui évite que l’apport énergétique ne soit systématiquement inférieur au métabolisme de base.
Ce genre de régime exige une solide motivation personnelle de la part du patient, une bonne connaissance des produits alimentaires et du métabolisme humain et des aptitudes pédagogiques de la part du professionnel qui accompagne le patient et enfin, une bonne dose de patience de toutes les personnes impliquées dans le processus. Il n’est dès lors pas surprenant que d’autres solutions plus rapides, comme les substituts alimentaires et les régimes protéinés, connaissent un tel succès.
La législation établit une distinction
Lorsque les régimes protéinés ou Protein Sparing Modified Fast (PSMF) ont été commercialisés à la fin des années 60, on s’attendait à assister aux miracles du jeûne , sans épuisement de la masse maigre. Dans les années 70, le régime protéiné a connu un énorme succès, surtout en Amérique, jusqu’à ce qu’en 1977, dix-sept décès par arrêt cardiaque aient été directement attribués à la consommation de certaines préparations protéinées utilisées dans le cadre de régimes protéinés. La qualité des protéines, qui, dans de nombreux produits, étaient issues du collagène et de tissu conjonctif et manquaient d’un ou de plusieurs acides aminés essentiels, a directement été mise en cause. Depuis 1996, une directive européenne régit la composition nutritionnelle et l’étiquetage des substituts de repas1. La loi établit une distinction entre les denrées alimentaires remplaçant la ration journalière totale et les repas de substitution. L’étiquetage obligatoire permet de différencier ces produits des produits protéinés pour lesquels aucune législation n’existe encore à l’heure actuelle. La composition des produits concernés par cette loi doit en outre satisfaire à des prescriptions spécifiques
Qui cherche trouve
Les divers produits pour régimes protéinés sont plutôt commercialisés par des canaux de distribution spécifiques, comme les magasins «diététiques» et les magasins de produits naturels, mais peuvent également être commandés sur Internet. Les substituts de repas se trouvent généralement dans les rayons des magasins de la grande distribution et doivent être correctement étiquetés. Il s’agit de produits compacts et pratiques, parmi lesquels on retrouve des boissons et des soupes prêtes à l’emploi et divers biscuits, puddings et barres-repas. Ils peuvent également se présenter sous la forme d’une poudre à préparer ou The Best Way to Precription Drugs. à mélanger à de l’eau ou à du lait écrémé. Leur composition doit satisfaire aux prescriptions légales, qui ne sont toutefois pas toujours respectées. Il est dès lors recommandé de vérifier la conformité et la composition du produit choisi à l’aide du texte de loi1.
Un mécanisme connu
Les régimes protéinés, qu’ils soient composés à partir de produits de substitution de repas ou de produits naturellement riches en protéines, provoquent la cétose et la diminution de la sensation de faim après quelques jours. Ils sont, en outre, très hypocaloriques (parfois jusqu’à moins de 800 kcal par jour) et le plus souvent très pauvres en graisses et glucides. Cela provoque une lipolyse, une néoglucogenèse et une perte de poids impressionnante en quelques semaines à peine. Ce processus s’accompagne d’une fatigue rapide en cas d’effort physique et généralement de divers autres maux, tels que des céphalées, de la constipation et des nausées. La cholélithiase et l’hyperuricémie ne sont pas à exclure. Par ailleurs, le métabolisme de base baisserait de 15 %. Une absorption importante de liquides sous la forme de 2 à 3 litres d’eau est recommandée et il est préférable d’ajouter une cuillère à soupe d’huile et des légumes à ce type de régime pour favoriser la défécation et la sensation de satiété, et apporter un complément de vitamines.
Pas pour tout le monde
Les avis divergent sur ce point mais en règle générale, il est conseillé de ne pas opter en premier lieu pour les régimes protéinés et de n’y avoir recours que si d’autres types de régimes ne portent pas leurs fruits. Un consensus est également établi selon lequel ces régimes doivent être uniquement réservés aux patients obèses (>30 kg/m²) et a fortiori aux cas d’obésité morbide (>40 kg/m²).
Par ailleurs, un certain nombre de contre-indications ne peuvent être occultées, qui concernent notamment les femmes enceintes et allaitantes, les enfants et les adolescents, les diabétiques de type 1, les patients atteints de problèmes cardiaques ou d’affections des reins ou du foie… Les substituts de repas peuvent s’utiliser de façon modulable dans le cadre d’une alimentation équilibrée et offrent parfois une solution à des situations problématiques, par exemple en cas de pause de
midi trop brève et de manquede possibilités de choix pour le lunch. Ils peuvent aussi se prendre le soir, après un repas de midi copieux, ou encore se révéler utiles en cas de difficulté à doser et à préparer les repas… Cette stratégie n’aide cependant le patient que temporairement. maigrir c’est bien, garder la ligne c’est encore mieux ! Et c’est là que le bât blesse. Les patients commencent souvent ce type de régime seuls, alors que l’accompagnement par un diététicien ou un nutritionniste compétent constitue un facteur de réussite non négligeable et un soutien nécessaire, surtout dans le cas d’un régime protéiné de plus de trois semaines. Les conséquences sur l’organisme et l’équilibre psychologique peuvent être considérables. La perte de poids touche les tissus adipeux pour plus de 80 %. La perte de masse non grasse reste, quant à elle, limitée au tissu excédentaire lié à l’obésité. Le métabolisme de base des patients baisse néanmoins d’environ 15 %, ce qui complique la stabilisation du poids. Par ailleurs, la réintroduction de denrées alimentaires proscrites durant la période de régime donne généralement lieu à un comportement alimentaire compulsif et à une prise de poids. On constate souvent que ces régimes entraînent une restriction cognitive ou renforcent ce trouble alimentaire, avec pour conséquence un effet yo-yo, une perte d’estime de soi et une dépression. C’est le revers de la médaille…