Les bénéfices cardiovasculaires rapportés pour le cacao et le thé peuvent s’expliquer en partie par un de leurs flavonoïdes communs: l’épicatéchine.
De nombreux travaux ont déjà rapporté des effets bénéfiques sur le plan cardiovasculaire pour le cacao et le thé, et suggéré que ces effets pouvaient tenir à deux flavonoïdes : l’épicatéchine, retrouvée dans le cacao et le thé, et la quercétine, présente dans le thé, la peau des pommes, l’oignon… mais pas dans le cacao. Cette nouvelle étude met en évidence des effets significatifs pour l’épicatéchine, mais pas pour la quercétine.
Résistance à l’insuline
L’étude a été conduite par des chercheurs néerlandais auprès de 37 femmes et hommes de 40 à 80 ans qui ont pris quotidiennement, selon un protocole cross-over et pendant 4 semaines, 100 mg d’épicatéchine, 160 mg de quercétine ou un placebo. Les auteurs se sont intéressés en priorité à la vasodilatation dépendant de l’endothélium, qui n’a pas été influencée par l’un ou l’autre flavonoïde. Par contre, les résultats montrent, avec l’épicatéchine seulement, une amélioration des taux plasmatiques d’insuline à jeun ainsi que de la résistance à l’insuline.
Une pièce du puzzle
Cette amélioration de la résistance à l’insuline pourrait contribuer à expliquer les effets bénéfiques retrouvés pour le cacao et le thé. Cependant, elle ne constitue probablement qu’une pièce du puzzle des effets cardiovasculaires évoqués pour ces deux aliments, et ne justifie pas que l’on boude des sources de quercétine telles que pommes et oignons…