Une entreprise israélienne, TIPA, commercialise un emballage révolutionnaire. Il ressemble au plastique, a la texture du plastique, le même bruit de plastique déchiré et pourtant il se décompose naturellement en 6 mois, contre plusieurs centaines d’années pour un emballage plastique traditionnel.
Les emballages plastiques posent aujourd’hui de véritables enjeux environnementaux. Jetés dans la nature en grande quantité, ils ont un fort impact sur la biodiversité et les océans, comme le démontre les continents de plastiques. Ce sont surtout les emballages alimentaires qui sont en cause: ils représentent pas moins de 2/3 des déchets plastiques mondiaux. Face à ce triste constat, la société israélienne TIPA a mis au point un emballage qui pourrait changer la donne. Il est déjà commercialisé au Japon, en Israël, aux USA, en Allemagne et aux Pays-Bas.
Un plastique entièrement biodégradable
TIPA a développé avec succès un emballage qui se décompose en 180 jours par des bactéries et se transforme en fertilisant pour les sols, tout comme une peau d’orange! Et tout cela en le jetant simplement parmi les déchets organiques. Sa dégradation est toutefois plus rapide dans un composteur, alors que si l’emballage est jeté dans la nature, sa dégradation prend quelques années.
La gamme de bio-plastique TIPA (dont la composition est secrètement gardée et brevetée) comprend actuellement des emballages individuels transparents, imprimables et refermables, généralement utilisés pour l’emballage de produits frais et de boulangerie.
Même si le prix est environ 3 fois supérieur à celui des emballages plastiques traditionnels, il devrait peu impacter sur le prix total des produits «sophistiqués» tels que les snacks.
L’avenir de l’emballage?
Face aux enjeux environnementaux, le projet fait des émules et ce type d’emballage est en train de se développer à grande vitesse, en raison de la demande des entreprises (pas encore les gros acteurs agro-alimentaires) et des consommateurs pour un emballage ayant une empreinte écologique beaucoup plus faible. Si la demande continue à augmenter, son prix baissera et son accessibilité sera largement accrue, tant et si bien qu’il devrait faire apparition à court terme dans notre quotidien… Et ce serait une bonne chose, car certaines études montrent qu’en 2050, il y aura plus de plastique que de poissons dans les océans du globe!