Une enquête relative au comportement alimentaire des Belges révèle que la moitié des en-cas consommés sont des substituts de repas ou des coupe-faim. Ce comportement devrait s’intensifier à l’avenir.
Une enquête belge a récemment mis en lumière de nouvelles conclusions concernant le comportement de snacking des Belges. Les chercheurs ont examiné si les repas classiques perdaient effectivement en importance et dans quelles circonstances les coupe-faim étaient le plus souvent consommés. Le comportement alimentaire de plus de 1 000 Belges âgés de 18 à 65 ans a été étudié de manière approfondie. Pendant une semaine, plus de 23 000 moments de consommation ont été enregistrés au moyen d’un journal alimentaire.
Les trois repas en péril
Dans cette enquête, un substitut de repas ou en-cas est décrit comme un repas non complet qui se compose d’un seul ou de quelques éléments, comme un sandwich, des salades, des wraps, des soupes et des frites. Un repas complet se compose souvent de trois éléments : une protéine (viande, volaille, poisson, etc.), des fibres (légumes) et des féculents (pommes de terre, pâtes ou riz). Enfin, les coupe-faim sucrés ou salés, comme le chocolat, les biscuits, les chips, les noix, les fruits, les yaourts et les pâtisseries, ont également été recensés.
Les résultats de l’enquête montrent qu’au moins un jour par semaine, un consommateur sur trois ne mange pas de repas complet ou classique. Par ailleurs, cinquante pour cent des aliments consommés se composent d’en-cas, de substituts de repas ou de coupe-faim. Au cours de la journée, il apparaît qu’un des trois moments de consommation est souvent pris à l’extérieur et que 40 % des repas ne sont pas préparés par les consommateurs eux-mêmes. Les achats à des distributeurs automatiques sont également courants : 70 % des consommateurs y achètent régulièrement des boissons, ainsi que des en-cas (50 %).
Perspectives d’avenir
Il ressort de cette enquête que les consommateurs eux-mêmes s’attendent à ce que le comportement de snacking se renforce à l’avenir. Cette attente vaut essentiellement pour les consommateurs les plus jeunes. La moitié des personnes interrogées pensent qu’elles mangeront encore plus souvent à l’extérieur à l’avenir. En outre, 37 % des consommateurs indiquent qu’ils mangeront davantage de repas préparés et 32 % indiquent qu’ils consommeront encore plus de coupe-faim. Enfin, les facteurs expliquant ce comportement alimentaire sont expliqués : l’aspect pratique de ces repas et les raisons de santé sont ici déterminants.