La relation pressentie entre l’apport en fibres alimentaires et un risque plus faible de cancer du sein se voit confirmée par une nouvelle méta-analyse.
Cela fait longtemps que les études d’observation suggèrent un risque plus faible de toute une série de maladie, y compris le cancer du sein, particulièrement fréquent. Pourtant, les résultats ne sont pas tous concluants. De plus, la nature extrêmement diversifiée des fibres et des effets qui leur sont associés n’aide pas à y voir plus clair. Mais une nouvelle méta-analyse réalisée par des chercheurs chinois permet de faire un état de la situation. Ils ont identifié 10 études prospectives qui répondaient aux critères, incluant plus de 700 000 participantes parmi lesquelles près de 17 000 cas de cancer du sein ont été diagnostiqués.
Leurs résultats indiquent que les femmes avec l’apport en fibres le plus élevé bénéficient d’une réduction relative du risque du sein de 11 %, par rapport à celles avec l’apport le plus bas. La relation n’est pas influencée de façon significative par la région géographique, la durée du suivi ou le statut ménopausal des femmes. Une analyse de la relation dose-réponse montre que chaque augmentation de l’apport en fibres de 10 g par jour est inversement associée à une réduction significative du risque de cancer du sein de 7 %. Cette étude conforte donc le faisceau d’arguments en faveur d’une alimentation riche en fibres, même si elle ne permet pas d’en savoir plus sur les différences éventuelles en fonction du type de fibres ou de leurs sources.
Source : Dong J.Y. et al., Am J Clin Nutr, 2011.