Une expérience américaine démontre qu’une cuisine désordonnée et le stress font augmenter notre envie de collations malsaines.
Le laboratoire Cornell Food and Brand Lab a testé l’influence de l’état d’une cuisine sur le comportement alimentaire de femmes américaines. Un groupe devait patienter dans une cuisine en désordre, avec beaucoup de vaisselle accumulée dans l’évier, un téléphone qui sonne et des journaux qui traînent.
L’autre groupe a été installé dans une cuisine bien rangée, où régnaient le calme et le silence. Des bols de biscuits, de carottes et de crackers avaient été disposés dans chacune des deux cuisines.
Une cuisine en désordre fait augmenter le grignotage
Les participantes placées dans la cuisine mal rangée ont consommé deux fois plus de biscuits que l’autre groupe. Au total, elles ont ingurgité 53 calories de plus sur une période de 10 minutes.
Un environnement désordonné incite en effet à céder plus rapidement à la tentation. Le sentiment de perte de contrôle augmente lorsqu’on ne maîtrise pas les autres paramètres de la situation, ce qui ne favorise pas la poursuite d’un régime.
L’influence du stress
Les chercheurs ont démontré que le stress constituait un facteur aggravant : avant que l’expérience ne commence, certaines femmes ont été invitées à décrire par écrit une situation stressante à laquelle elles avaient été confrontées précédemment, ce qui a provoqué une hausse de leur niveau de stress.
Ces femmes ont consommé 100 calories de plus que le groupe qui n’avait pas été préalablement exposé à une situation de stress.
Vartanian L.R. et al., Environment & Behavior, February 2, 2016.