Bonne nouvelle pour les amateurs de pâtes. Alors que l’on soutient depuis des années que les pâtes font grossir, une étude canadienne vient prouver le contraire. En effet, les pâtes pourraient avoir leur place dans une alimentation saine et même entraîner une perte de poids.
Le paradoxe des glucides
Les glucides souffrent d’une mauvaise réputation dans la presse et sont accusés d’être en partie responsables de l’épidémie d’obésité. Ils sont souvent parmi les premiers à être supprimés du menu lors de toute tentative d’amaigrissement. Non seulement le pain, mais aussi le riz et les pâtes, alors que ces aliments présentent un faible indice glycémique, sont riches en céréales et/ou apportent une grande quantité de fibres alimentaires. Contrairement à d’autres glucides raffinés rapidement assimilés dans le sang, les pâtes possèdent un Indice glycémique (IG) faible. Un IG faible provoque une augmentation plus lente de la glycémie que les aliments à IG élevé. Des recherches récentes affirment cependant que la consommation de pâtes n’entraîne aucune prise de poids ni augmentation de la graisse corporelle.
Pâtes et perte de poids
Des chercheurs de l’hôpital St. Michael ont conduit une revue systématique et une méta‑analyse rassemblant des données issues de 30 groupes de contrôle randomisés, dont les 2.448 participants ont consommé des pâtes plutôt que d’autres glucides dans le cadre d’un régime sain à IG faible.
Il ressort de cette analyse que les pâtes ne contribuent pas à une prise de poids ou à une augmentation de la graisse corporelle. Les participants ont même affiché une petite perte de poids, de 0,5 kilogramme en moyenne sur une période de 21 semaines. Les participants ont consommé en moyenne 3,3 portions de pâtes par semaine, à la place d’autres glucides tels que du pain blanc et des pommes de terre rissolées.
En résumé, la consommation de pâtes dans le cadre d’une alimentation saine semble avoir un effet positif sur le poids et peut même encourager un amaigrissement. Les pâtes à forte teneur en fibres alimentaires doivent naturellement être privilégiées.
Je trouve que ce genre de sujet n’est pas destiné aux professionnels!
Tous les professionnels de la santé savent qu’il ne faut pas incriminier tel ou tel aliment mais que tout est une question de proportion et de fréquence !
Bien sur, mais face à toutes les idées reçue concernant les effets de tel ou tel aliments, les pro ont tout intérêt à être au courant et à connaître les résultats