Parmi les résolutions de 2018, rares sont celles qui limitent le temps passé devant la télévision. Et pourtant, une étude portant sur des Millenials révèle que de plus en plus de femmes adoptent le binge TV watching, avec des répercussions négatives sur l’alimentation et l’activité physique.
Le binge watching: un phénomène qui explose
Le constat est alarmant et se manifeste notamment chez les Millenials. Le binge watching, soit une habitude qui consiste à regarder la télévision ou un autre écran plus de 6h d’affilée se répand dans cette génération. De manière étonnante, les femmes seraient plus concernées que les hommes, comme le rapporte une étude récente menée auprès de 450 étudiants universitaires, par le Prof. Lori Spruance de la Brigham Young University, aux États-Unis.
Chez ces individus, le binge TV watching avait la préséance sur le temps disponible pour la préparation des repas ou les courses, ce qui s’accompagne d’une alimentation de pauvre qualité, de moins d’activité physique et d’un risque plus élevé de surcharge pondérale ou obésité.
La modération parmi les bonnes résolutions
Les participants à l’étude ont été interviewés sur leur habitude de binge TV watching, leur BMI, leur consommation de fruits et légumes, la restauration hors foyer et leurs habitudes en termes d’activité physique. Parmi les binge watchers:
- 85% mangent des fruits et légumes, à raison de moins d’une prise quotidienne,
- 88% prennent un repas à l’extérieur 1 fois par semaine ou plus,
- moins de 50% satisfont aux recommandations sur l’activité physique.
Le poids n’est pas épargné non plus: plus de 20% des binge watchers sont en surpoids ou obèses.
Pour les auteurs de l’étude publiée dans le Journal of Obesity and Weight Management, le message le plus important pour cette génération est de trouver le bon équilibre dans la consommation des écrans, en la divisant en plusieurs plages horaires différentes. L’objectif? Laisser de la place à des périodes de relaxation, à la pratique de l’activité physique et à un meilleur équilibre alimentaire, car cette pratique favorise aussi le grignotage inconscient d’aliments gras et sucrés.