Face à l’impossibilité de répondre à la demande carnée croissante de la population mondiale, des chercheurs misent dès lors sur des technologies… assez inhabituelles.
Là où plusieurs scientifiques insistent sur l’intérêt des protéines végétales comme alternative de qualité à la viande, des chercheurs américains font le pari un peu fou (mais pourtant subsidié à hauteur de plusieurs centaines de milliers de dollars…) de développer la première viande d’origine totalement artificielle et totalement «green». Les défenseurs du projet pointent ainsi les ressources collosalles sollicitées pour fabriquer l’équivalent d’un seul steak.
Beurk? Difficile de prédire son goût, les risques, etc. Ce que l’on peut dire en tout cas, c’est que le processus de fabrication est totalement inattendu. En effet, la start-up Modern Meadow utilise la technologie d’impression 3D pour des fins médicales… En gros, cette impression «biologique» emploie non pas une cartouche d’encre, mais deux cartouches spécifiques: une contenant du tissu, l’autre un gel aqueux qui permet d’agréger le tout.
Ce procédé est déjà utilisé expérimentalement pour reconstituer des organes et des muscles. Toutefois, l’arrivée de cette viande synthétique dans notre assiette n’est pas pour demain!
Premièrement, il faut qu’elle soit propre à la consommation, et deuxièmement, elle devra passer les barrières des instances officielles et… du consommateur!