Une nouvelle étude rapporte que la prise régulière de 5 repas par jour est associée à un risque plus faible d’excès de poids et d’obésité chez l’adolescent. De plus, cette fréquence alimentaire semble capable d’atténuer certaines prédispositions génétiques à l’excès de poids.
Cette étude finlandaise porte sur 2.215 garçons et 2.449 filles âgés de 16 ans, issus de la «Northern Finland Birth Cohort». Des données ont été récoltées de la période prénatale jusqu’à l’âge de 16 ans. Un des objectifs consistait à déterminer dans quelle mesure la fréquence des repas pouvait moduler l’effet de certaines prédispositions génétiques associées à l’obésité.
Les analyses génétiques portent sur le polymorphisme de 8 nucléotides simples de près de 8 loci, associés à une susceptibilité accrue à l’obésité, permettant de calculer un score de risque génétique.
Les résultats rapportent que la prise de 5 repas réguliers pendant les jours de la semaine est associée, chez les filles comme chez les garçons, à un risque réduit de surpoids et d’obésité, ainsi qu’à un risque plus faible d’obésité abdominale chez les garçons.
Par ailleurs, les 5 repas par jour semblent atténuer l’augmentation du BMI attribuée aux variantes génétiques associée à l’obésité. À l’inverse, le fait de sauter le petit-déjeuner est associé à un BMI et à un tour de taille plus importants.
L’étude relève encore que les mères ayant pris plus de 7 kg de poids au cours des 20 premières semaines de grossesse augmentent le risque d’obésité de la descendance. Toutefois, l’obésité de la mère avant la grossesse s’avère être un facteur de risque d’obésité plus important que le gain de poids au cours de celle-ci.
Voilà qui ne manquera pas de raviver les débats sur la pertinence ou non de la collation du matin!