Selon une étude menée par l’Université de Birmingham, publiée dans le British Journal of sports medicine, l’activité physique permettrait de réduire de 7 millions le nombre de diabétiques en Chine.
Il semblerait que trois quarts des adultes chinois ne pratiquent pas suffisamment d’activité physique pour bénéficier de ses impacts positifs sur la santé. L’obésité en Chine connaît une croissance exponentielle depuis quelques décennies. De ce fait, des maladies associées telles le diabète connaissent aussi une progression inquiétante.
Un quart de la population chinoise souffre de prédiabète
Durant 18 ans les modes de vie de 44.828 adultes chinois, âgés de 20 à 80 ans et présentant depuis peu une glycémie trop élevée à jeun, ont été analysés. Le prédiabète étant une manifestation précoce du diabète de type II, l’échantillon était à risque de développer cette pathologie.
Il résulte de cette étude que des niveaux d’activités plus élevés durant les temps-libres sont associés à une réduction significative du risque de diabète, auprès d’une population à risque. C’est-à-dire, la population adulte chinoise souffrant de prédiabète.
Des bienfaits ont également été découverts en ce qui concerne l’activité physique de faible intensité. Cet élément permettrait aux personnes âgées de prendre, elles-aussi, des mesures en terme de prévention de l’obésité et du développement du diabète.
Réduire le diabète et l’obésité en Chine
Les chercheurs ont également montré que 19,2% des cas de diabète auraient pu être évités si les participants inactifs avaient respecté les recommandations de l’OMS quant au niveau d’exercice physique conseillé.
Ils pensent qu’il est nécessaire de mettre en place une campagne préventive rapidement, afin de promouvoir plus d’activité physique. Cette mesure pourrait compenser le nombre de cas de diabètes, liés au vieillissement ainsi qu’à l’épidémie d’obésité, en Chine.
Il reste à trouver un moyen efficace d’inciter la population à pratiquer plus d’exercice et d’avoir un réel impact.