Une étude menée par l’organisation internationale sans but lucratif Marine Stewardship Council (MSC) révèle que 10% du poisson sauvage pêché à travers le monde provient de la pêche durable et que 48% des consommateurs belges sont prêts à payer davantage pour cela.
Du 26 septembre au 2 octobre 2016, la «Semaine de la pêche responsable» a bénéficié du soutien massif de responsables de produits de la pêche à travers le monde. Il s’agit d’une initiative annuelle et conjointe de l’ASC, du MSC et du Fonds mondial pour la nature.
Lors de cette campagne, les consommateurs de poisson découvrent comment opter simplement pour du poisson et des fruits de mer d’origine durable et sauvage (MSC) et faisant l’objet d’un élevage responsable (ASC). Ce choix responsable favorise l’existence d’une mer en bonne santé et riche en poissons, où les espèces et zones vulnérables sont protégées.
Santé et durabilité
Lors de cette enquête, des consommateurs issus de 21 pays ont été interrogés, dont 851 Belges. Il ressort de ces données qu’au cours du premier semestre 2016, le consommateur a dépensé 39% de plus en produits de la pêche certifiés par rapport à l’an dernier.
Lors de l’achat, les consommateurs donnent la priorité à la durabilité et à la santé plutôt qu’à une marque. 65% affirment vouloir opter pour une autre espèce de poisson si celle-ci est plus durable. C’est dans la catégorie d’âge des plus de 55 ans, que la part de consommateurs considérant qu’il ne faudrait acheter que des produits de la mer certifiés, est la plus importante (76%).
Labels de qualité indépendants
À travers le monde, la pêche certifiée MSC correspond à 10% de la pêche sauvage. 68% des consommateurs belges estiment que les allégations de durabilité doivent être approuvées par une organisation indépendante.
En outre, 55% des consommateurs ont davantage confiance dans les marques affichant un label de qualité, tandis que plus de 48% d’entre eux sont prêts à payer plus pour des produits issus de la pêche durable.