L’ANSES vient d’actualiser les repères de consommation pour la population française. Légumineuses, céréales complètes et huiles riches en oméga-3 émergent, charcuteries et boissons sucrées trinquent.
C’est l’évolution des connaissances au cours des 10 dernières années qui a motivé l’Anses (Agence nationale de sécurité alimentaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), à actualiser les repères de consommation. L’objectif est d’assurer la couverture des besoins nutritionnels en prévenant le risque de maladies chroniques associées à la consommation de certains groupes d’aliments, mais aussi de limiter l’exposition aux contaminants.
Un nouveau repère: les légumineuses
Catégorie d’aliments très discrète, les légumineuses voient dans ces nouvelles recommandations leurs atouts nutritionnels mis en valeur: l’Anses préconise en effet une consommation renforcée et régulière de légumineuses telles que lentilles, fèves et autres pois chiches. L’Agence insiste également sur la nécessité de privilégier les produits céréaliers complets, tels que pains, pâtes et riz complets ou semi-complets. Elle souligne encore l’intérêt de favoriser la consommation d’huiles végétales riches en acide alpha-linolénique, comme les huiles de colza et de noix. Les fruits et, surtout, les légumes restent un objectif nutritionnel de premier plan.
Pas plus de 25 g de charcuterie par jour
Le rapport insiste sur la nécessité de réduire considérablement la consommation de charcuteries (telles que jambon, saucisson, saucisse, pâté…) pour se limiter à maximum 25 g par jour. La viande «hors volaille» (bœuf, porc, agneau…) ne devrait pas dépasser 500 g par semaine, et la consommation de poisson reste préconisée à raison de deux fois par semaine, dont une fois une espèce grasse (sardine, maquereau…). Quant aux boissons sucrées, la consommation devrait rester inférieure à 1 verre par jour, y compris pour les jus de fruits.
Et pour limiter l’exposition à certains contaminants comme l’arsenic inorganique, l’acrylamide et le plomb, outre la réduction de leur présence dans la chaîne alimentaire, l’agence recommande au consommateur de diversifier son régime alimentaire et les sources d’approvisionnement.