La relation positive entre la vitamine C et la protection des cellules contre les dégâts causés par l’oxydation chez l’adulte est établie. Cependant, dans une société où les préoccupations de santé apparaissent de plus en plus tôt, qu’en est-il pour les jeunes enfants?
L’EFSA a évalué cette question et a admis que ces effets protecteurs ne se limitaient pas aux adultes et pouvaient être revendiqués dès le plus jeune âge. L’agence a en effet émis un avis favorable à la demande d’une nouvelle allégation de santé mettant en lien la vitamine C et la protection de l’ADN, des protéines et des lipides contre l’oxydation chez les enfants de 0 à 3 ans.
Une allégation pour des effets antioxydants
Les propriétés anti-oxydantes de la vitamine C, notamment à l’origine de la captation des radicaux libres, sont pressenties comme un allié de choix dans la lutte contre le cancer, les maladies cardiovasculaires, le vieillissement cellulaire ou encore l’apparition de la cataracte. Bien que l’avis de l’EFSA n’aille pas jusqu’à la réduction du risque de maladie, il s’agit là d’une certaine reconnaissance d’un effet positif pour un antioxydant.
Cette allégation avait déjà été autorisée chez l’adulte. Cependant, l’organisme de l’enfant n’étant pas une version miniature de celui de l’adulte, cet avis positif n’avait pas été généralisé.
Protection de l’ADN étendue à l’enfant
La portée de cette allégation a été étendue chez les enfants de moins de 3 ans suite à une évaluation de l’EFSA estimant que de nombreuses preuves scientifiques établissaient la relation liant un taux de vitamine C élevé et la diminution des dommages cellulaires provoqués par l’oxydation. Cette protection de l’ADN, des protéines et des lipides engendre des effets bénéfiques sur l’organisme et ce, quel que soit l’âge. Elle ajoute que les apports nécessaires sont facilement satisfaits par une alimentation équilibrée.