Cholestérol, sucres ajoutés, édulcorants basses calories, sel et caféine font la nouveauté dans cette dernière édition des recommandations américaines 2015-2020.
La grande nouveauté concerne le cholestérol alimentaire. Après avoir longtemps été présenté comme l’ennemi public numéro 1, après avoir été un redoutable argument marketing nutritionnel (0% de cholestérol), voilà enfin que la limite chiffrée pour l’apport en cholestérol alimentaire est supprimée. Enfin, parce qu’il est devenu évident au fil des ans que ce sont plus les acides gras saturés (dont la limite reste à 10% de l’énergie) que le cholestérol alimentaire qui influencent la cholestérolémie. Cela fait 5 ans que cette limite a disparu dans les recommandations de l’EFSA.
Sucres ajoutés et édulcorants intenses
La limite pour les sucres ajoutés, qui était à une valeur anormalement élevée (25% de l’énergie) a été ramenée à ce qui est généralement préconisé, à savoir maximum 10% de l’énergie. Du côté des édulcorants intenses, notons l’arrivée de l’aspartame, grand absent de la catégorie dans les recommandations précédentes, qui voit sa sécurité réaffirmée. Les édulcorants intenses sont présentés comme un outil possible pour la gestion du poids, dans le cadre d’une alimentation équilibrée et d’une activité physique régulière.
3 à 5 tasses de café par jour
Parmi les autres modifications, la limite pour le sodium passe à 2300 mg/j (soit 5,75 g de sel) y compris à partir de 51 ans, alors qu’à cet âge elle était fixée à une valeur peu réaliste de 1500 mg/j. Enfin le café, qui représente 80% des sources de caféine, à raison de 3 à 5 tasses par jour (soit jusqu’à 400 mg de caféine par jour) est présenté clairement comme compatible avec des habitudes alimentaires saines.