Dans une publication d’Obesity Reviews parue en mai 2017, la World Obesity Federation confirme sa position quant à l’obésité en tant que «processus pathologique chronique, récurrent et progressif».
La prévalence croissante de l’obésité reste alarmante. Quelque 223 millions d’enfants souffrent d’obésité, un nombre qui devrait grimper à 268 millions à l’horizon 20251. Étant donné le risque considérable de cas de comorbidités, la lutte contre ce phénomène est une priorité et la reconnaissance de l’obésité comme maladie2 renforce cette urgence.
Lutte continue contre l’obésité
Le débat sur la reconnaissance de l’obésité comme maladie dure depuis des années. La World Obesity Federation appelle les organisations du monde entier à appuyer cette reconnaissance en vue d’une meilleure prévention et d’un plus grand contrôle de la problématique globale de l’obésité. Cette position s’inscrit dans la lignée de la vision adoptée en 1997 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et en 2013 par l’American Medical Association. En la reconnaissant comme maladie, la fédération vise une meilleure approche de l’obésité, dans le cadre de laquelle les médecins ont aussi un rôle important à jouer.
De nombreux avantages
Selon les experts, cette récente publication entraîne de nombreux avantages2. Par exemple, elle modifie l’image associée à la responsabilité de cette maladie. Le jugement selon lequel le patient est seul responsable de sa situation devrait s’atténuer et, partant, la pression qu’il subit.
Par ailleurs, la responsabilité de la société est renforcée pour prévenir et combattre le surpoids et l’obésité. Les mesures de prévention prises dans le monde prendront ainsi une plus grande dimension pour favoriser une santé optimale.
En impliquant la société dans son ensemble, la lutte contre la crise de l’obésité devrait être encouragée, mais il faudra attendre la publication de nouveaux chiffres pour en confirmer l’impact.