Si de nombreuses études ont déjà documenté les effets d’un manque de sommeil ou d’une horloge biologique décalée, sur le risque de malbouffe et d’obésité, cette nouvelle étude décrypte notre comportement alimentaire face au manque de sommeil.
Moins de 7h de sommeil par nuit correspondent à plus d’une demi-heure supplémentaire passée à boire et à manger!
Dormir moins est directement associé à plus de temps passé à boire et à manger, avec cette étude menée par des chercheurs de l’université d’Alabama, auprès de 28.150 adultes (dont 55,8% de femmes). Âgés de 21 à 65 ans, ils participent à la cohorte «ATUS».
Ainsi, moins de 7 heures de sommeil entraînent un temps supplémentaire:
- de 8,7 minutes par jour consacrées à s’alimenter,
- de 28,6 minutes par jour de semaine passées à boire,
- de 31,3 minutes par jour du week-end, passées à boire.
Un temps supplémentaire largement suffisant, expliquent les auteurs, pour augmenter l’apport alimentaire et conduire au surpoids puis à l’obésité.
Les conclusions sont évidentes: il s’agit de respecter des heures limites de coucher régulières, de bannir smartphones, tablettes et écrans de la chambre à coucher, ou du moins d’éteindre au moins une demi-heure avant d’aller se coucher.