De nouvelles directives publiées dans le Clinical Journal of Sport Medicine, visent à prévenir l’hyponatrémie associée à l’exercice et à une hydratation trop agressive.
Maintenir un état d’hydratation adéquat est un objectif largement poursuivi dans le sport, mais qui peut connaitre des excès. Ainsi, l’ingestion d’un volume trop important d’eau peut provoquer une hyponatrémie associée à l’exercice.
Ce nouveau consensus sur l’hydratation du sportif recommande la consommation d’eau uniquement lorsque la sensation de soif est ressentie. Cette stratégie permettrait de prévenir l’hyponatrémie tout en apportant suffisamment d’eau, risque de déshydratation.
Eviter l’hyponatrémie
Pour leur performance, les sportifs sont contraints de respecter un programme d’hydratation qui préconise généralement de boire au-delà de leur soif. Mais l’eau seule ne suffit pas lors d’effort intense et de longue durée, il y a risque d’hyponatrémie. Vomissements, maux de tête, confusion, agitation sont les symptômes d’une hyponatrémie sévère, pouvant causer le coma.
Aucun risque pour le sportif
Selon Le Docteur Winger, professeur agrégé au Département de médecine de l’Université Loyola de la Chicago Stritch School of Medicine, un athlète peut perdre, en compétition, jusqu’à 3% de son poids en toute sécurité et sans conséquences sur la performance. D’après les directives, l’hyponatrémie associée à l’exercice peut être traitée en administrant une solution saline à 3% de sodium, soit trois fois la concentration d’une solution de réhydratation normale.