Près de 60 % des Belges interrogés considèrent l’impact sur l’environnement des aliments au moment de leurs achats.
Parmi les facteurs qui influencent leur choix, citons dans l’ordre décroissant : La distance parcourue par l’aliment (29,7 %), un emballage écologique (17,4 %), un étiquetage environnemental reprenant les normes auxquelles le produit satisfait (12,8 %), le caractère biologique des aliments (10 %), ainsi que l’empreinte carbone et l’impact du processus de transformation (2,9 %).
44 % des personnes interrogées sont disposées à ne pas consommer de viande ou de produits laitiers un jour par semaine, et à les remplacer par des alternatives végétales (dont le soja, 32 %). Ce simple geste aurait déjà des répercussions importantes sur l’écologie, car les produits végétaux sont plus respectueux de notre planète : leur production consomme moins d’eau, les surfaces agricoles nécessaires sont de plus petite taille et les émissions de CO2 sont plus faibles (5 fois moins, par exemple, pour les alternatives végétales soja, en comparaison du lait de vache).
D’autres chiffres laissent encore plus songeur. Le secteur du bétail est responsable de 18 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, soit autant que le secteur du transport ! Or, d’après Ecolife, si chaque Belge remplace un jour par semaine les aliments d’origine animale de ses menus par des produits végétaux, l’effet sur les émissions de CO2 serait le même que si on retirait environ 300 000 voitures des routes belges…