Une étude pilote rapporte que la consommation de chocolat noir chez des patients souffrant d’artériopathie périphérique a un effet favorable sur les capacités de marche, alors que le chocolat au lait s’avère sans effet.
Le cacao est connu pour contenir des antioxydants, les flavanols, qui ont montré certains effets bénéfiques sur la circulation sanguine en favorisant la vasodilatation dépendant de l’endothélium.
Effets qui se voient confirmés dans une étude pilote menée auprès de personnes souffrant d’artériopathie périphérique, une situation où la réduction du flux sanguin peut causer douleurs, crampes ou fatigue dans les jambes ou les hanches lors de la marche.
L’expérience porte sur 20 personnes âgées de 60 à 78 ans, qui ont marché sur un tapis roulant le matin, puis l’après-midi, deux heures après avoir mangé soit 40 g de chocolat noir (85% de cacao, riche en polyphénols), soit 40 g de chocolat au lait (30% de cacao, moins de polyphénols).
Les résultats, publiés dans le Journal of the American Heart Association, montrent qu’avec le chocolat noir, les patients marchaient en moyenne 11% plus vite et 15% plus longtemps, par rapport à ce qu’ils faisaient plus tôt dans la journée. Par contre, aucune amélioration n’apparaissait après l’ingestion de chocolat au lait.
Les auteurs relèvent en outre une augmentation des taux de monoxyde d’azote (NO) après l’ingestion de chocolat noir, ce qui, compte tenu de son effet vasodilatateur, pourrait expliquer l’amélioration des performances. Mais cela ne suffit pas pour justifier une «chocothérapie» en cas de troubles de la circulation!