L’étiquetage nutritionnel sur la face avant facilite l’identification des choix sains, sans distinction cependant entre les différents systèmes, dont les feux tricolores.
Le rôle de l’information nutritionnelle sur les emballages pour favoriser des choix alimentaires sains fait l’objet de bien des débats. Pour être utile, il faut avant tout que l’information soit lue (ce qui n’est pas forcément le cas en situation réelle) et comprise. C’est ce qui motive le développement, aux côtés de l’information purement factuelle, de signalétiques plus intuitives tels que les feux tricolores. Cette nouvelle étude menée par des chercheurs de l’University of Surrey ne montre cependant pas de différence selon les systèmes…
Pizza, yaourt et biscuits
L’analyse porte sur 2068 adultes issus de 4 pays (Allemagne, Pologne, Royaume-Uni et Turquie). Trois catégories de produits (pizza, yaourts et biscuits) leur ont été présentées, avec différents niveaux d’étiquetage nutritionnel sur la face avant : la base (teneur en énergie, sucres, graisses, acides gras saturés et sel), ainsi que 4 autres systèmes, celui du Guidelines Daily Amounts (désormais remplacé par l’Apport de Référence), des feux tricolores, une version hybride des GDA et des feux tricolores et un logo de santé.
Qu’importe le flacon
Les résultats indiquent que dans les trois catégories, les participants sont à même de différencier les variétés les plus saines des moyennement saines et des moins saines. Par contre, seules de toutes petites différences apparaissent selon le type d’affichage. Même si cette étude n’est pas menée dans des conditions réelles, elle ne plaide pas en faveur d’une supériorité de certains systèmes, dont les feux tricolores, sur l’information factuelle. Elle ne répond pas non plus à la question de savoir si le comportement alimentaire est modifié durablement…