Dans le cadre des recherches relatives aux potentiels effets bénéfiques de l’avocat sur l’alimentation et la santé, une étude s’est penchée sur l’influence de ce fruit sur la qualité de l’alimentation et les indicateurs de santé. Cette étude se montre très élogieuse à l’égard de l’avocat, en particulier en ce qui concerne son action contre le risque du syndrome métabolique.
L’hypothèse des bienfaits de l’avocat pour la santé repose sur sa composition nutritionnelle: 80% d’eau, 15% d’huile (riche en acides gras mono-insaturés), des fibres, des vitamines, des minéraux et des composés phytochimiques tels que la lutéine.
Dans le cadre du programme de recherche initié par The Hass Avocado Board, une nouvelle étude a analysé la relation entre l’avocat et la qualité de l’alimentation, la quantité d’énergie et de nutriments absorbée, le poids corporel, l’IMC et les facteurs de risque du syndrome métabolique.
Ces données relatives à 17.567 Américains adultes ont été fournies par The National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES). Seuls 2% (n = 347) de ces personnes consommaient des avocats (± 70 g/jour). L’alimentation des amateurs d’avocat contenait singulièrement plus de légumes et de fruits et moins de sucres ajoutés que celle des participants qui n’en mangeaient pas.
En outre, les consommateurs de ce fruit ingéraient une plus grande quantité totale de graisses, d’acides gras monoinsaturés, d’acides gras polyinsaturés, de fibres, de vitamines (K, E) et de minéraux (potassium, magnésium). Aucune différence significative n’a été observée entre la quantité totale absorbée d’énergie et de sodium.
Par rapport au groupe des non-consommateurs d’avocats, les adeptes du fruit présentaient en outre un poids corporel, un IMC et un tour de taille significativement plus bas, tandis que leur taux plasmatique de cholestérol HDL était largement plus élevé. Le risque de syndrome métabolique était inférieur de 50% pour les consommateurs d’avocat. Il est toutefois difficile d’établir si ces résultats sont dus à la consommation d’avocat ou au régime alimentaire général de ses consommateurs.
Des recherches complémentaires s’avèrent nécessaires pour continuer à explorer les effets de l’avocat sur la santé.
Fulgoni V. et al., Nutritional Journal, 2013, Vol 12, no 1.