Un quatrième allergène de la tomate, présent celle-fois dans la peau, a été identifié par des chercheurs Espagnols, appelé ARP60S.
La tomate a bien des atouts, parmi lesquels sa richesse en lycopène, un antioxydant très en vogue qui lui confère sa couleur rouge. Mais c’est aussi un légume qui peut faire l’objet de réactions allergiques.
Celle-ci s’élèverait à 0,3% au niveau mondial, mais sa prévalence peut dépasser les 5% dans les contrées où la consommation de tomate est importante. La traque des allergènes est un véritable casse-tête pour les personnes concernées.
À l’inverse, pour les industriels, les aliments «exempts de…», dans lesquels le ou les allergènes sont absents, constituent un marché en plein essor. Mais cela suppose l’identification de l’allergène… Jusqu’à présent, 3 allergènes ont été identifiés dans la tomate. Toutefois, plusieurs études ont démontré que la sensibilisation à la tomate impliquait également l’existence d’autres protéines.
Grâce à la biologie moléculaire, des chercheurs espagnols ont mis le doigt sur un nouvel allergène présent dans la peau de la tomate. Ils ont pu montrer que ce nouvel allergène, appelé ARP60S, est lié à la sensibilisation et possède la capacité à lier les immunoglobulines E.
Il présente une similarité (homologie) de plus 85% avec les allergènes fongiques et de 93,8% avec un allergène bien connu de l’amande. L’importance clinique de la découverte de cet allergène doit encore être précisée. Mais pour les personnes concernées, c’est une raison valable pour peler la tomate avant de la consommer.