Des peptides ayant une forte activité antioxydante pourraient s’ajouter à la longue liste des ingrédients bioactifs et bénéfiques du lait maternel, selon des chercheurs canadiens.
Des études antérieures ont déjà mis en évidence une activité antioxydante du lait maternel, sans toutefois pouvoir apporter des précisions sur la nature exacte des composés impliqués, mais essentiellement d’origine protéique.
L’attention d’une équipe de chercheurs canadiens s’est concentrée sur une fraction peptidique intitulée PF-23 extraite d’un digesta de protéines laitières humaines. La mesure ORAC de l’activité antioxydante a révélé une exceptionnelle aptitude à piéger les radicaux libres de l’oxygène.
Cet effet a pu être attribué en grande partie à une vingtaine de peptides, dont 8 de faible poids moléculaire, qui ont été identifiés.
Les dénommés YGYTGA et ISELGW, les plus actifs, doivent toutefois faire encore l’objet d’analyses complémentaires in vivo, afin d’être éventuellement incorporés dans les préparations pour nourrissons, voire chez les prématurés, beaucoup plus vulnérables face au stress oxydatif.