Pour des chercheurs britanniques, c’est réaliste via l’analyse de la taille des vaisseaux sanguins chez le nouveau-né, sur laquelle l’alimentation joue indéniablement un rôle.
Des études antérieures se sont déjà concentrées sur l’impact de l’alimentation de la mère sur le fonctionnement des vaisseaux sanguins de grande taille chez le nouveau-né.
Des chercheurs de l’université de Southampton et du King’s College London examinent actuellement comment une alimentation grasse au cours de la grossesse influence la taille du réseau de petits vaisseaux sanguins, appelé la microcirculation. Dans cette étude, les chercheurs mettront en lumière si les petits vaisseaux sont affectés par la mauvaise alimentation de la mère pendant la grossesse.
Des modèles expérimentaux montrent clairement, par exemple, que la nature et la quantité de graisses consommées affectent significativement et durablement la vasoconstriction des parois artérielles.
Il reste maintenant à valider ces résultats chez l’homme. Ces petits vaisseaux sanguins, 10 fois plus fins qu’un cheveu humain, apportent les nutriments et l’oxygène aux organes vitaux comme le cœur, le cerveau et les muscles, mais on ignore comment ils sont affectés chez l’enfant par l’alimentation de la mère.
Par ailleurs, étant donné que cette microcirculation peut être mesurée de manière non invasive chez l’homme, cette étude devrait renseigner sur la manière dont les professionnels de la santé peuvent utiliser ces données pour améliorer les conseils et recommandations aux enfants, mères et femmes en âge de procréation.
Kelsall C.J. et al., PLoS One, 2012; 7(4): e34492.