Les maladies cardiovasculaires ont connu une nette régression au cours de ces vingt dernières années, mais la progression de l’obésité apparaît de plus en plus comme un obstacle de taille.
Si les maladies cardiovasculaires figurent depuis longtemps parmi les premières causes de mortalité dans de nombreux pays, elles affichent tout de même une certaine régression. Ainsi, selon une étude menée à Londres auprès de 9.453 personnes et publiée dans le European Heart Journal, le risque d’être victime d’un premier infarctus du myocarde a diminué de 74 % entre 1985 et 2004, et cela chez les deux sexes. Près de la moitié de cette réduction peut s’expliquer par une amélioration de quatre facteurs de risque majeurs:
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la réduction du cholestérol non HDL,
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l’augmentation du HDL,
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la réduction de la pression sanguine et
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la réduction du nombre de fumeurs.
L’augmentation de la consommation de fruits et légumes affiche également une contribution, mais qui n’atteint pas le seuil de signification. Les habitudes en matière d’activité physique, de consommation d’alcool et de pain n’ont pas d’impact décelable dans cette étude. Par contre, l’augmentation du BMI chez l’homme et la femme est associée à une augmentation du risque d’infarctus de 11 % au cours de ces vingt années.
Les auteurs estiment que l’augmentation du BMI observée au Royaume-Uni, comme dans d’autres pays, requiert une attention urgente.