Pour la première fois, une étude montre que certains régimes «low-carb» sont associés à une augmentation de la mortalité, alors que d’autres ont un effet inverse. Cela dépend essentiellement de leur composition animale ou végétale.
Les régimes à faible teneur en glucides (low-carb) de type Atkins sont très populaires, et plusieurs études ont rapporté qu’ils pouvaient s’accompagner de certains effets métaboliques intéressants. Mais leurs effets sur la santé à long terme suscitent toujours bien des interrogations. D’où l’intérêt de cette nouvelle étude réalisée aux États-Unis auprès de plus de 80 000 femmes et 44 000 hommes.
Les auteurs ont examiné la relation entre le régime «low-carb» et la mortalité à 20 ans pour les hommes et à 26 ans pour les femmes. Ils avaient pris soin de distinguer deux types de régimes low-carb: celui où l’emphase est mise sur les protéines et graisses animales, et celui où les sources de protéines et de graisses végétales qui dominent.
Les résultants montrent que le régime à dominance animale est associé à une augmentation de la mortalité totale, de la mortalité cardiovasculaire et de la mortalité par cancer. À l’inverse, le régime à dominance végétale est associé à une réduction de la mortalité totale et de la mortalité cardiovasculaire. On ne peut donc plus mettre tous les régimes «low-carb» dans le même panier.