Les chercheurs en sciences informatiques et biologiques de l’Université d’Alberta (Canada) se sont donné comme objectif de renforcer la sécurité alimentaire des canadiens sur la viande, en travaillant au développement de ce nouveau test de détection de la bactérie E. coli.
Ce test rapide, peu coûteux et réalisable dans les usines de transformation de la viande, veut garantir la sécurité alimentaire mais aussi apporter un atout concurrentiel à l’industrie alimentaire canadienne. Le prototype du test est de la taille d’une petite boîte, capable de détecter E. coli avant que la viande ne soit transformée. Il s’avère sensible et plus rapide que les modes d’analyses actuels.
Son objectif: simple d’utilisation dans les usines de transformation des aliments
Il s’agit de mettre l’échantillon de viande dans une machine, d’appuyer sur un bouton et les résultats sont disponibles en moins d’une heure. Le dispositif effectue des millions de copies des gènes de l’échantillon de viande, pour identifier la présence de la bactérie E. coli. Une sorte de «Xerox moléculaire», explique Linda Pilarksi, l’un des principaux chercheurs. La technologie moléculaire permet de tester pour l’E. coli, les toxines et les gènes qui permettent aux bactéries de coller à la viande.
Consommer de la viande en toute sécurité
Un test qui permettra, a minima aux Canadiens de se sentir plus en sécurité lorsqu’ils consomment de la viande et mais aussi au pays d’apporter des garanties de contrôle et de sécurité sur les produits exportés. Car ce test rapide peut être effectué dans l’usine de transformation même, sans expertise technique particulière et apporter ainsi à l’industrie alimentaire un nouvel outil de décision, rapide en cas de problème de sécurité.
L’application de la technologie à E. coli n’est qu’un début et les chercheurs prévoient d’adapter la technologie à d’autres pathogènes d’origine alimentaire.
Maurier R., University of Alberta, Faculty of Medicine & Dentistery, 15 July 2013.