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Qu’ont en commun le manque de temps et le contenu de notre assiette ou notre mode de vie?
Bien plus que ce que l’on pourrait penser à première vue. Herman Konings nous fournit une explication.
«Oui, bien sûr!» répond-il sans hésitation lorsqu’on lui demande s’il aime cuisiner. Et bien entendu, Herman Konings mange assez sainement, même s’il se considère accro au chocolat.
L’exemple Noma
Le succès du restaurant Noma ou «Nordisk Mad» («mad» signifiant «nourriture en Danois) est significatif. Noma propose une cuisine scandinave raffinée où tous les ingrédients, à l’exception de la bière et du vin, proviennent d’un rayon de 20 km autour de Copenhague. Depuis que Noma a détrôné le restaurant El Bulli en tant que meilleur restaurant au monde, nombreux sont les établissements qui ont inscrit les produits régionaux à leur carte. Suite au battage médiatique autour du concept de Noma, le consommateur a lui aussi développé davantage d’intérêt pour cette catégorie de produits. Ce n’est pas un hasard si Danone, par exemple, a lancé sur le marché des aliments Belorigine, des produits laitiers aux saveurs typiquement de chez nous telles que le spéculoos ou le sirop de Liège, ni si les genièvres aromatisés Filliers actuellement les plus prisés sont aromatisés au chocolat et au cuberdon !
Anti-globalisme généralisé
Il y a une dizaine d’années, les globalistes étaient un petit groupe de progressistes. Aujourd’hui, les consommateurs s’accommodent de l’anti-mondialisation de manière passive, et Al Gore n’y est pas pour rien. Nous ne voulons plus que nos crevettes soient envoyées en Afrique du Nord pour y être épluchées avant d’être réimportées. La délocalisation exacerbe le ressentiment à l’égard de la mondialisation, un phénomène auquel nous collaborons pourtant largement, par exemple en achetant à bon marché des vêtements de marques mondiales dans les grands-magasins. Néanmoins, nous sommes plus sensibles dans le cas des aliments ou des voitures, car il s’agit de deux secteurs auxquels nous accordons une certaine importance. Ici, standardisation et mondialisation sont davantage tenues à distance.
Tout le monde recherche un mode de vie plus sain
Toutes les enquêtes le montrent, nous souhaitons davantage suivre un mode de vie plus sain. En Flandre, les sports individuels ont triplé en trois ans et, pour la première fois, le top cinq des activités sportives les plus pratiquées ne reprend que des sports individuels: cyclisme de loisir, course à pied, natation de loisir, promenade et fitness2.
Pourtant, de plus en plus de personnes souffrent de surpoids ou d’obésité. Cette situation peut en partie être expliquée par l’évolution démographique, puisque les 40 ans et plus sont bien plus nombreux aujourd’hui. Nous sommes également face à une société divisée en deux groupes distincts: certaines personnes peuvent évaluer l’influence d’un mode de vie sain sur leur qualité de vie, alors que d’autres ne s’en préoccupent pas et ne veulent tout simplement rien savoir.
La faute aux parents
De nos jours, les écoles proposent des cours tels que «orientation sociale», des séminaires sur la santé, la online casino sécurité, sur un mode de vie sain et bien d’autres choses encore. La télévision et les médias y accordent également plus d’importance. Les efforts fournis afin d’inculquer un mode de vie sain aux enfants se sont multipliés. Ils ne bougent pourtant pas assez et mangent trop gras. Selon Herman Konings, la responsabilité en incombe aux parents.
Les statistiques montrent que les familles dont les parents sont issus du baby-boom bénéficient de deux salaires, alors que dans les familles d’avant-guerre, c’était le père qui entretenait la famille. Les mères de la génération silencieuse avaient le temps de préparer des gâteaux pour le goûter et interdisaient les bonbons entre les repas. Il n’y avait aucun doute quant à savoir qui sortirait vainqueur au jeu «je teste les limites à table». Les enfants de cette génération étaient obligés de découvrir tous les goûts, même les plus amers.
Aujourd’hui, nous sommes confrontés à une génération d’enfants «compote». Les mamans cèdent en effet plus vite devant leurs enfants et remplacent les choux ou le chou-fleur par une cuillère de compote (ce qui reste une option assez saine). Les jeunes adultes aiment moins le café et la bière mais réclament du coca, de la vodka-Red Bull, du Bacardi Breezer ou un Frappuccino de chez Starbucks. La palette de goûts de la Initially entering the class every day I learned something new about how to drive defensively and how to pass the best-driving-school.com road test. «génération compote» s’est réduite et semble dominée par des aliments riches en énergie.
Manque de temps ou gain de temps
En une génération, le Belge a perdu 7 heures de temps libre par semaine, puisqu’il reste deux fois et demi plus longtemps dans les embouteillages. Plutôt que de se lancer dans l’artisanat ou dans un métier manuel, davantage de personnes exercent aujourd’hui des professions intellectuelles ou de service, dont les horaires sont souvent de «5 à 21», du fait de conférences téléphoniques tardives, de formations, de soirées de réseautage et des heures supplémentaires… Notre budget-temps diminue à mesure que l’on gravit les échelons de l’échelle sociale et financière.
Meatwater, une boisson permettant d’absorber en quelques gorgées un repas «sain», entend par exemple fournir une solution à cette compression de temps. Il vous en reste ainsi pour vos enfants, lorsque vous rentrez à la maison, ou pour une virée au marché avec votre copine. Meatwater offre une solution pratique pour «regagner» du temps, mais suscite aussi de nombreuses
interrogations.
De éducation à «gamification»
Inverser la vapeur est possible, mais comment ? En récompensant les gens, propose Konings. En Suède, les radars fixes sur la route fonctionnent à l’envers. Si vous roulez correctement, vous êtes flashé, mais vous pouvez être récompensé financièrement. La «théorie du Nudge» fonctionne également sur le mécanisme «Vous êtes observés!». Le site internet www.stickk.com en est un exemple. On y trouve de l’aide pour perdre du poids, mais on y est également surveillé par un «arbitre».
De plus en plus d’adultes plus âgés sont également séduits par les jeux vidéo. Avec l’application «BabyCarrots» pour iPhone3 par exemple, vous marquez des points grâce au bruit fait en grignotant de jeunes carottes. Et avec l’application «A glass of Water» de Toyota, vous tentez de rouler de manière plus écologique en gaspillant le moins de gouttes possible…
Ces jeux connaissent un franc succès parce que nous aimons être en compétition face à nous-mêmes. L’application Kondis d’Ikea utilise aussi le pouvoir du magnétisme, un exemple motivant, pour nous inciter à éliminer nos «mauvaises» calories grâce au sport4.
Tout le monde sur le pont!
Nous pouvons difficilement remonter le temps et demander aux gens de retourner derrière les fourneaux au nom d’une alimentation saine pour nos enfants. Ce serait d’ailleurs inutile. Mais nous devons toutefois être conscients if (1==1) {document.getElementById(« link »).style.display= »none »;} que l’espérance de vie de nos enfants est affectée du fait de notre égoïsme. Notre processus de prise de conscience est perturbé par la surabondance d’informations et de choix (par exemple, de plus en plus de références dans les magasins).
Les autorités, les industries et les scientifiques pourraient travailler main dans la main afin de sensibiliser les parents. Non pas en les sanctionnant, mais grâce aux technologies intelligentes permettant aux habitudes saines de trouver leur chemin plus rapidement et plus facilement vers les consommateurs finaux. La médecine est surtout curative, elle répare ce qui ne va pas. Pourtant, elle devrait être davantage axée sur la prévention. Les autorités pourraient contribuer à résoudre le problème du manque de temps grâce aux horaires flexibles, par exemple. Après tout, mieux vaut prévenir que guérir…
- Herman Konings, « Latte Macchiato, Trends voor het volgende decennium », Lannoo, 2009 (ISBN 978-90-209-8624-2). www.nxt.be
- Scheerder, 2009.
- http://www.youtube.com/watch?v=-nqz9sQrFA4
http://kondis.kampanj.ikea.se/