Quel est le rôle de la nourriture dans la propagation du virus et de la maladie Covid-19? La transmission du coronavirus par des aliments contaminés, si elle est peu probable, ne peut pas être totalement exclue lors de la mastication, selon l’Anses.
Les connaissances sur le coronavirus SARS CoV-2, responsable de la maladie Covid-19, évoluent, mais les points d’interrogation et les fausses certitudes à son égard mènent bon train. On sait que la voie principale de transmission du virus est interhumaine. Il s’agit surtout de contacts entre personnes ou à travers l’inhalation de gouttelettes infectieuses émises par des porteurs lors d’éternuement ou de toux.
Mais qu’en est-il par exemple du rôle des aliments dans la propagation du virus? L’Agence nationale de sécurité sanitaire et de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a examiné ce point, ainsi que le rôle potentiel des animaux domestiques dans la transmission du virus.
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Transmission du coronavirus: pas de façon directe par les animaux domestiques
Selon l’Anses, le virus SARS-CoV-2 provient probablement d’une espèce de chauve-souris, avec ou sans intervention d’un hôte intermédiaire. L’agence estime qu’à la lumière des connaissances scientifiques disponibles, il n’existe aucune preuve que les animaux de compagnie et d’élevage jouent un rôle dans la propagation du virus SARS-CoV-2 à l’origine de cette maladie. La possibilité de transmission directe du virus par un aliment issu d’un animal contaminé a été exclue par les experts.
En revanche, la contamination de l’aliment par un humain malade, ou porteur asymptomatique est moins improbable. Elle pourrait avoir lieu par le biais de gouttelettes respiratoires issues d’un patient contaminé. Se pose également la question de la voie féco-orale, car des particules virales ont été détectées dans les selles de certains patients.
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La transmission par des aliments contaminés ne peut pas être exclue
Les conclusions du groupe d’experts de l’Anses sont les suivantes:
- La transmission du virus SARS-CoV-2 par voie digestive directe est écartée. Toutefois la possibilité d’infection des voies respiratoires lors de la mastication ne peut être totalement exclue.
- Le virus est sensible aux températures de cuisson. Un traitement à 63°C pendant 4 minutes (température utilisée en liaison chaude en restauration collective) permet de diviser par 10 000 la contamination d’un produit alimentaire.
- Compte tenu du risque de contamination des aliments par les mains souillées ou des gouttelettes infectieuses d’une personne infectée, les bonnes pratiques d’hygiène sont une manière efficace de prévenir la contamination des denrées alimentaires.
Superbe article
sur le point de vue du nutritionniste Diététicien sur « Aliment et contamination au Covid19 ».
Merci.