Une nouvelle étude suédoise suggère qu’en augmentant les heures de travail consacrées à la réduction du gaspillage alimentaire, les commerçants pourraient économiser de l’argent et préserver l’environnement.
Chaque année, 1,3 milliard de tonnes d’aliments sont gaspillés, ce qui correspond à 1/3 des denrées destinées à la consommation humaine. Ce gaspillage concerne toutes les étapes de la chaîne alimentaire.
Si dans les pays développés, la majorité des pertes se situent au niveau des consommateurs, les distributeurs n’en sont pas pour autant épargnés. En effet, le gaspillage a un coût économique non négligeable pour les commerçants. Il cause également des dégâts considérables sur l’environnement, car la production et l’élimination des denrées qui n’atteindront jamais l’assiette du consommateur mobilise de précieuses ressources et émettent une quantité importante de gaz à effet de serre.
7 fruits et légumes incriminés dans la majorité du gaspillage alimentaire
Une étude réalisée par la Karlstad University a analysé le gaspillage de fruits et légumes frais dans trois grands commerces suédois. Ils sont arrivés à la conclusion que 7 catégories de fruits et légumes contribuent à la majorité du gaspillage, à la fois en termes de masse gaspillée, que de coût économique ou d’impact sur le climat. Ces produits sont:
À eux seuls, ils sont responsable de près de la moitié de ce que coûte le gaspillage alimentaire aux commerçants.
Augmentation des heures de travail du personnel
Les chercheurs ont réalisé une répartition du coût du gaspillage alimentaire:
- 85% lié aux denrées alimentaires perdues
- 9% lié aux heures de travail
- 6% lié à la gestion des pertes
La contribution de la perte des produits alimentaires au coût total est donc considérablement supérieure à celle du coût lié au personnel. Une analyse des coûts et des bénéfices a montré que les commerçants pourraient tirer profit d’une augmentation des heures de travail consacrées à la réduction du gaspillage alimentaire.
Cette stratégie pourrait donc permettre de réduire la quantité de denrées alimentaires gaspillées et de préserver l’environnement, sans pour autant provoquer de pertes économiques pour le commerçant.