Les substituts de repas, destinés aux adultes souhaitant perdre du poids, voient leur teneur en énergie et en nutriments évoluer, de manière à ce que leur consommation en remplacement total de l’alimentation soit sûre.
Le nouvel avis de l’Autorité Européenne de Sécurité Européenne (EFSA) a pour fil conducteur la sécurité d’utilisation des substituts de repas lorsqu’ils sont la seule source de nourriture… donc de nutriments essentiels. La valeur énergétique du substitut de repas doit ainsi être d’au moins 600 kcal par jour, afin de pouvoir concilier la perte de poids à la couverture adéquate des besoins en nutriments.
L’apport minimal en protéines est fixé à 75 g par jour, tout en soulignant que ces protéines doivent avoir une bonne qualité nutritionnelle. Une teneur minimale en glucides, correspondant à 30 g par jour, est préconisée afin de limiter la néoglucogenèse ainsi que le risque d’acidocétose sévère.
Les substituts de repas doivent encore apporter suffisamment d’acides gras essentiels, c’est-à-dire au moins 11 g d’acide linoléique et 1,4 g d’acide alpha-linolénique par jour. Les micronutriments doivent également être apportés de manière à satisfaire les valeurs de référence fixées par l’EFSA ou les recommandations d’autres organismes scientifiques.
L’EFSA rappelle que ces substituts de repas ne doivent en aucun cas être consommés par les adultes ayant un poids normal, les nourrissons, les enfants, les adolescents, les femmes enceintes ou allaitantes et les personnes âgées. Ils sont également déconseillés en cas de pathologies métaboliques telles que diabète, goutte, maladies de la thyroïde ou encore des maladies rénales, du foie, cardiovasculaires et calculs biliaires sans avoir consulté un médecin.
L’Autorité souligne enfin la nécessité d’accompagner cette alimentation d’un apport liquidien suffisant, à savoir 2 l/jour pour les femmes et 2,5 l/j pour les hommes.
EFSA Journal, Scientific Opinion on the essential composition of total diet replacements for weight control, 2015, 13(1) : 3957.