8 personnes sur 10 comptent consommer davantage bio à l’avenir. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par l’Apaq-W en Wallonie et à Bruxelles. La confiance dans la labellisation reste cependant assez faible.
Le bio a le vent en poupe. Et il est en plein essor, particulièrement en Wallonie, dont les fermes bio (désormais 1 sur 8) représentent 91% de la surface agricole utile bio belge. Le bio représente désormais 4,2% des parts de marchés du panier alimentaire en Wallonie (3,4% en Belgique). Et il est voué à poursuivre sa progression…
Le bio vu comme une réponse sociétale
L’étude a été menée par l’Apaq-W (Agence Wallonne pour la promotion d’une Agriculture de Qualité), auprès d’un panel de 1.500 personnes âgées de 18 à 65 ans. Elle permet d’en savoir plus sur la perception du bio par les consommateurs.
Pour 62% des interrogés, le bio est vu comme une réponse aux enjeux économiques et environnementaux de notre société de consommation. Mais s’il n’existe qu’un seul et même label bio au niveau européen, y compris pour le bio produit aux quatre coins du monde, 58% des répondants insistent sur le fait que le bio doit continuer à fonctionner dans une logique de production à petite échelle.
8 personnes sur 10 vont manger plus de bio
Les principales règles du bio sont cependant peu connues: 77% des consommateurs les connaissent peu, voir pas. Le bio est associé au respect de la nature et de l’environnement, aux bienfaits pour la santé ou à l’éthique.
Quels sont les aliments bio les plus prisés? Les légumes, les fruits et les œufs arrivent au top des aliments bio les plus plébiscités. En tout cas, 8 interrogés sur 10 déclarent vouloir consommer plus de produits bio à l’avenir. Dans la tranche d’âge 18-24 ans, ce pourcentage culmine à 87%.
Le prix reste néanmoins le principal frein pour l’achat de denrées bio, de même que le manque de confiance dans la labellisation. Pourtant, il semble que les contrôles soient particulièrement poussés en Wallonie, où les prélèvements sont environ 6 fois plus élevés que ce qui est imposé par le cahier des charges européen. Il y a bio et bio…