La consommation de poisson gras est réputée pour son action favorable sur les lipides sanguins, en particulier sur les triglycérides. Une étude finlandaise suggère que celle-ci se mesure aussi sur la formation de particules HDL de grande taille, dont l’effet cardio-protecteur est bien documenté.
Conduite auprès de 131 volontaires caractérisés par un syndrome métabolique, cette étude randomisée contrôlée s’est divisée en 3 groupes, pendant 12 semaines. Le premier groupe devait adopter un régime alimentaire équilibré à base de produits céréaliers complets et à faible index glycémique, de poisson gras trois fois par semaine (saumon, truite arc-en-ciel, hareng et corégone, cuisinés sans beurre ni crème) et de myrtilles.
Le second groupe suivait une alimentation mettant l’accent sur les produits céréaliers complets et à faible index glycémiques et le dernier, à base de produits céréaliers raffinés.
Les résultats révèlent des changements significatifs dans le profil des lipoprotéines et en particulier des HDL, dans le groupe «poisson». Celles-ci étaient non seulement d’un diamètre significativement plus élevé et plus nombreuses, mais comportaient aussi davantage de lipides. L’analyse montre par ailleurs une corrélation significative entre la consommation de poisson gras, leur contenu en oméga-3 et la synthèse de ce type de lipoprotéines.
Pour les auteurs, cette découverte vient consolider le faisceau d’arguments favorables à la consommation globale de poisson dans la prévention cardiovasculaire, étant donné que les poissons maigres ont également des effets favorables, notamment sur la tension artérielle.
Lankinen M. et al., PloS One, 28/02/2014.