L’équivalent d’une tasse de myrtilles par jour suffirait à faire baisser significativement de 5% la pression artérielle chez les femmes ménopausées, selon cette étude de la Florida State University. Une nouvelle mesure naturelle pour réduire la pression sanguine et la rigidité artérielle associées à la maladie cardiovasculaire.
Le Dr Sarah A. Johnson, auteur principal de l’étude, qui concentre ses recherches sur les bénéfices d’aliments et de nutriments simples sur la santé, conclut qu’une consommation raisonnable et régulière de myrtilles suffirait à:
- retarder la progression de la pré-hypertension
- retarder le développement de l’hypertension
- apporter une contribution significative à la réduction de l’incidence des maladies cardiovasculaires
Son étude a été menée sur 48 femmes ménopausées, donc à risque plus élevé d’hypertension, d’ailleurs ici atteintes de pré-HTA ou HTA qui ont consommé soit 22 g de poudre de myrtilles lyophilisée (soit l’équivalent d’1 tasse), soit 22 g d’une poudre placebo, tout en poursuivant leur régime alimentaire et leur exercice physique comme à l’habitude.
Au départ de l’étude, la tension, la rigidité artérielle et certains biomarqueurs sanguins ont été évalués. A 8 semaines, les participantes ayant pris la poudre de myrtilles présentent:
- une baisse moyenne de 7 mmHg, soit 5,1% diminution de leur pression artérielle systolique
- une baisse moyenne de 5 mmHg, soit 6,3% de leur pression artérielle diastolique
- une réduction moyenne de 97 cm/seconde, soit 6,5% de la rigidité artérielle
- une augmentation de 68,5% des niveaux d’oxyde nitrique, un biomarqueur de sang connu pour être impliqué dans l’élasticité des vaisseaux sanguins
Les chercheurs travaillent actuellement à préciser les doses adaptées et les périodes d’intervention nécessaires, selon les cibles. Mais c’est d’ores et déjà un nouvel exemple, parmi les innombrables déjà documentés, des grands effets possibles d’une petite supplémentation naturelle.