Les États-Unis sont réputés pour leurs repas riches en calories et pour leurs fast-foods. Cette étude démontre cependant que les repas trop riches en calories au restaurant constituent un problème dans le monde entier.
L’obésité reste une problématique très actuelle, causée par plusieurs facteurs. Différentes parties peuvent participer à la mise en place de stratégies d’intervention afin de résoudre le problème. Les détaillants essaient de réduire l’apport en calories ainsi que le taux de sucres, de graisse ou de sel de leurs produits; les cantines scolaires préparent des repas plus équilibrés et toute une série de campagnes sur l’alimentation et la santé se succèdent. Qu’en est-il des restaurants? D’après une précédente étude, les restaurants servent des repas plus légers lorsqu’ils mentionnent le nombre de calories sur leur carte.
Des repas populaires dans le monde entier
Pour cette étude transversale, 223 repas ont été analysés dans 111 restaurants. Les restaurants traditionnels («full service») et fast-foods qui ont fait l’objet de l’étude ont été sélectionnés au hasard dans 6 pays: États-Unis, Brésil, Chine, Finlande, Ghana et Inde. Grâce à une bombe calorimétrique, les chercheurs ont pu déterminer l’apport énergétique des repas les plus souvent commandés dans ces restaurants.
Seuls les restaurants chinois proposent des repas moins caloriques
D’après les résultats de l’étude, la plupart des repas servis dans les fast-foods et les restaurants «full service» contiennent plus de 600 kcal. Il s’agit respectivement de 72% et de 94% des repas étudiés, pour tous les pays confondus. Fait significatif, il n’y a qu’en Chine que les chercheurs ont constaté des valeurs énergétiques moins élevées: en moyenne 719 kcal par rapport à 1 088 kcal ailleurs. Dans tous les autres pays, l’apport énergétique reste proche de la moyenne des repas servis dans les restaurants américains. L’étude a également démontré que les repas servis dans les fast‑foods contenaient en moyenne 33% de calories en moins que les repas servis dans les restaurants «full service» traditionnels.
D’après ces observations, une femme adulte sédentaire ingèrerait entre 70% et 120% de ses besoins énergétiques quotidiens en consommant ces repas, sans compter les autres repas, les boissons, l’apéritif ou le dessert. Ces nouvelles informations constitueraient-elles une nouvelle piste pour lutter contre l’épidémie d’obésité?