Selon une étude Californienne, les Millenials (18-35 ans) qui adopent une alimentation riche en acides gras polyinsaturés présenteraient des profils hormonaux favorables à la satiété. Un statut qui pourrait contribuer à maintenir un poids corporel idéal.
Qui sont les Millenials?
C’est en réalité la Génération Y, soit l’ensemble des personnes nées entre 1980 et 1996. Ces digital natives se posent beaucoup de questions sur leur avenir, la société actuelle, la consommation, l’environnement… Ce qui leur donne des caractéristiques sociologiques et comportementales propres.
Sur un plan alimentaire, par exemple, les Millenials sont beaucoup plus attentifs à ce qu’ils mangent que les générations précédentes. Scrutant les tendances, ils sont early adopters, souvent davantage portés sur le flexitarisme, se méfient du gluten, mangent moins de viande, snackent plus régulièrement (mais en privilégiant les produits plus sains) et ont globalement une vision plus durable de l’alimentation.
Noix, saumon et huile de colza à hautes doses
Cette petite étude randomisée contrôlée s’est attardée sur un des aspects comportementaux des Millenials face à l’alimentation: elle rapporte une plus grande consommation d’acides gras polyinsaturés, notamment liée au fait qu’ils mangent davantage de végétaux et de poisson.
Les chercheurs ont ensuite soumis26 jeunes pendant 7 jours:
- soit à une alimentation très riche en acides gras polyinsaturés (surtout en oméga-3, avec des noix, du saumon, du thon, de l’huile de colza, de graines de lin, de pépins de raisin et des suppléments d’huile de poisson),
- soit l’alimentation de l’Américain moyen, pour contrôle.
Au terme de l’étude, les participants ayant consommé la diète riche en polyinsaturés présentaient des concentrations à jeun significativement plus basses en ghréline (une hormone de l’estomac qui augmente la faim) et plus élevées en PYY postprandial (ou peptide YY, une hormone intestinale qui accroît la plénitude gastrique et la satiété).
L’expérience, en revanche, n’a pas montré d’effet des deux régimes sur les sensations subjectives de faim ou de satiété. Les auteurs plaident pour des essais cliniques à plus long cours, pour vérifier si les acides gras polyinsaturés peuvent contribuer à un meilleur contrôle de l’appétit.